Fédération de l'Aisne du PCF

Mercredi 5 décembre, les salarié(e)s de Focast, usine Soissonnaise, avait décidé de frapper un grand coup et d'aller exprimer leurs désarrois, non plus dans l'anonymat de l'agglomération, mais avait décidé faire entendre leurs voix en direct à Paris.

Deux cents personnes se sont déplacées à Paris : des focasts des baxis, des élues de l'agglomération Soissonnaise ainsi que des militants syndicaux et une délégation du PCF soissonnais.

Tout avait bien commencé des 6 h 00 où tout le monde monter dans son bus l'esprit revendicatif.

Des questions commencent à se poser au moment ou arriver au Bourget les motards attendaient notre arrivaient, de biens grands égards pour quatre bus remplis de salariés voulant juste se faire entendre, ils ont donc escorté les bus jusqu'au lieu de rendez-vous.

Les bus déposent donc bien les manifestants près de la place de la Concorde vers 9 h 30, l'arriver se passe bien, les masques des "invisibles" sont distribués et le cortège s'avance vers la place de la concorde. Au bout de la rue se trouve les gardes mobiles, preuve est donc faite que tout ne se passera pas comme prévu.

En effet ces derniers dirigent le cortège vers un coin sans vie de la place de la Concorde ou aucune parole de salarié ne pourra bien sûr être entendu.

À partir de la une longue attente s'installe ou les conditions de "détention" ramènent les ouvriers au statut d'animal ..... En effet à peine 300m² pour plus de 250 personnes, les conditions sanitaires sont déplorables, les hommes doivent uriner sur un mur à la vue des passants et les femmes doivent être escorté par la garde mobile vers des toilettes payante !

Le temps passe et rien ne semble vouloir changer. Les élu(e)s qui n'avaient pas prévenu la préfecture de police de la manifestation on emmener les salariés dans un piège qui malgré leur coup de fil semble ne pas vouloir s'arranger.

Le temps d'attente devient vraiment très long (déjà 2h) et la foule commence vraiment à s'impatienter et se demande ce quelle a fait pour mériter un tel traitement. C'est donc de cette impatience et de cette incompréhension que va partir le mouvement spontané qui va amener salariés élus et militants à tenter de passer tant bien que mal

S'ensuit donc un face à face, ou le rapport de force est bien entendu en faveur de la garde mobile qui malgré ça n'a pas hésité à sortir les grands moyens pour repousser les manifestants, les gazeuses étaient de sortie et chacun on a pris pour son compte ...

La situation revient donc là où les salariées l'avaient laissé quelques minutes plus tôt. Les conditions de vie sur les lieux restent bien entendu les mêmes malgré le passage de différents élus socialiste (Yves Daudigny, René Dosière) qui semblait être la, plus pour la parade que pour trouver réellement un terme à ce conflit.

Mme Marie-Françoise Bechtel députée de la circonscription fait son arriver, chahuter par les salariés pour son manque d'implication sur le territoire et donc sur la problématique Focast. Elle aussi fait des pieds et des mains pour trouver une solution heureuse à cette sortie de crise, peu après elle revient sur de son fait annonçant aux manifestants qu'après avoir attendu près de cinq heures dans le froid et dans les conditions décrite plus haut qu'ils vont avoir le droit de passer une heure place de la Concorde pour pouvoir afficher leurs banderoles et distribuer des tracts, eux voulaient se faire entendre devant l'assemblée nationale au final il se retrouve place de la Concorde ou en cette période de l'année il y a un nombre incalculable de touristes étranger, comment faire prendre conscience à ces gens que le probléme soissonnais est un enjeu majeur....

En attendant les élu(e)s du Soissonnais pavoisent sur la place et se prenant fièrement en photo devant les banderoles, Mme Bechtel est repartit comme elle était revenu, histoire de se donner une conscience d'Axonnaise l'après-midi même elle posait une question sur la situation industrielle dans le Soissonnais dans le cadre des questions au gouvernement du mercredi à l'assemblée nationale.

Les salariés eux pour quelques-uns seront au chômage des lundi et les autres dans les semaines à venir .....