le 31 January 2012
le 31 January 2012
le 29 January 2012
Marseille, le 27 janvier 2012
Groupe Communiste, Républicain et Citoyen
à
Eutelsat SA
Directeur
70, rue Balard
75502 PARIS CEDEX 15
Monsieur le Directeur,
C'est avec stupéfaction que j'ai appris votre décision de suspendre la diffusion de Roj TV sur vos satellites, en prétextant la décision du tribunal danois qui, dans son jugement en date du 10 janvier avait affirmé que Roj TV soutenait le PKK.
Je me permets de vous rappeler que la défense a fait appel à cette décision et que ce même tribunal a également déclaré qu'il n'y avait néanmoins aucun motif de fermer la chaîne, sous peine de remettre en cause la liberté d'information.
Dans ces conditions, Eutelsat ne peut se prévaloir d'une quelconque décision de justice pour motiver sa décision. En la circonstance, il ne vous appartient pas de dire le droit, mais de respecter les décisions des juridictions compétentes en la matière.
Vous n'êtes pas sans savoir que depuis la réélection de l'AKP, en juin 2011, les attaques contre la presse se multiplient en Turquie. Dernière affaire en date, le 20 décembre 2011, 40 journalistes de la presse écrite kurde et de gauche ont été arrêtés dans le cadre du procès politique du KCK. La Turquie est actuellement le pays au monde qui compte le plus de journalistes emprisonnés.
Votre décision, si elle était maintenue, participerait à bâillonner un peu plus la liberté d'expression, le droit à l'information pluraliste et le libre exercice de la profession de journaliste.
Dans ce contexte, on ne peut s'empêcher de considérer que la décision d'Euttelsat est entachée de motivations politiques et d'un alignement sur la volonté mainte fois exprimée des autorités Turques d'anéantir toute volonté d'autonomie culturelle, linguistique, sociale et politique du peuple Kurde.
Si ce n'est pas le cas, vous avez sans doute été l'objet de pressions politiques, pratique courante de la Turquie lorsque celle-ci veut faire valoir son point de vue.
Le Ministre des affaires étrangères turc s'est d'ailleurs immédiatement félicité de la mesure que vous avez prise. Après avoir essayé, sans succès, pendant des années de museler la voix du peuple kurde par la justice, l'Etat turc est donc parvenu à ses fins, il est tout à fait regrettable que cela soit avec votre aide.
Dans un communiqué, Reporters sans Frontières s'est déclaré « choqués par cette décision unilatérale et scandaleuse, prise au mépris de la liberté d'expression », décision par laquelle « Eutelsat prend une initiative dont s'est bien gardée la justice danoise ». L'organisation de défense de la presse et de la liberté d'expression a également rappelé que votre entreprise « contribue désormais à promouvoir une rhétorique "anti-térroriste" à la portée politique majeure, l'argument de choix des régimes répressifs pour justifier leurs atteintes à la liberté de la presse ».
Roj TV est le seul moyen, pour 40 millions de Kurdes, d'obtenir une information libre et non censurée sur les actualités au Kurdistan. En décidant arbitrairement d'empêcher sa diffusion, vous privez tout un peuple d'un des droits humains les plus fondamentaux, le droit à l'information.
Par conséquent, je vous demanderai donc que cesse immédiatement cette censure et que Roj TV, la voix du peuple kurde, soit à nouveau autorisée à diffuser à partir de vos canaux satellitaires.
Dans cette attente, je vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, mes salutations distinguées.
Joël Dutto
Conseiller Municipal de Marseille
Conseille Communautaire de Marseille Provence Métropole
le 21 January 2012
Messieurs,
Nous vous demandons solennellement de trouver une solution dans les plus brefs délais pour les populations Roms de Marseille.
Particulièrement depuis six mois et l’épisode peu glorieux de la Porte d’Aix, ces familles avec des enfants en bas âge, sont chassées, humiliées, brutalisées avec un mépris indigne de toute civilisation.
Ce traitement est en totale contradiction avec les principes fondateurs de notre République et la Déclaration Universelle des droits de l’Homme.
Vous avez le pouvoir et le devoir de mettre un terme à cette situation, car vous êtes dans l’illégalité en n’attribuant pas de lieux d’hébergement à ces personnes.
Nous réfutons d’ailleurs la solution de l’UHU non seulement parce qu’elle est partielle et provisoire, mais surtout parce qu’elle est conditionnée au retour dans le pays d’origine des familles Roms, solution qui contredit la législation européenne en vigueur permettant la libre circulation dans l’espace Schengen.
Ensuite nous constatons que dans des villes comme Bordeaux, Toulouse, Lyon, Strasbourg, des maires – y compris de votre famille politique – ont eu le courage d’intervenir de manière à permettre une issue pérenne aux mêmes cas de figure.
Nous vous rappelons que la loi vous permet d’utiliser des fonds européens prévus à cet effet pour vous y aider.
Enfin, nous vivons comme un manque total de respect à notre égard de n’avoir toujours pas tenu votre engagement d’organiser une table ronde réunissant l’ensemble des collectivités et associations concernées.
Nous vous réitérons cette demande que la Ville a acceptée il y a pourtant plusieurs mois devant des responsables associatifs et des élus marseillais.
A ce jour, nous signataires de cette lettre ouverte, soutenons les familles installées sur les terrains issus d’une réquisition citoyenne.
Nous apportons également notre solidarité et notre soutien à toutes les familles Roms de Marseille.
Marseille le 17 janvier 2012
Premiers signataires : ACAT, Artriballes, LDH13, MRAP13, Pastorale des Migrants, Rencontres Tsiganes, RESF13, RUSF 13, SOS Racisme, les Amoureux au ban public 13, CCFD Terre Solidaire , EELV, MJS, PCF, GU, PG, PS, NPA, Alternatif 13, CNT, FSU, SUD-SOLIDAIRES
Par Jean-Pierre Bosino, le 28 December 2011
le 19 December 2011
le 07 December 2011
le 02 December 2011
Gérard Piel Président du groupe Front de Gauche à Monsieur Nicolas Sarkozy Président de la République Affaire suivie par Flora Balestrieri Ref : GP/FB Il -056 Marseille, le 1 er décembre 2011 Monsieur le Président de la République, Vous avez cru bon de m’inviter à assister à votre discours « sur les conséquences que la France et l’Europe doivent tirer des crises » que vous prononcerez ce soir à Toulon. Dans le même temps, le préfet du Var interdit le rassemblement populaire organisé par les syndicats à cette occasion. Franchement, je ne vois pas pourquoi j’irai vous écouter ! L’écart entre vos discours et vos actes est patent, il suffit de lire votre précédent discours prononcé à Toulon il y a trois ans, pour le constater. N’ayant pas ma carte à l’UMP, je ne vois pas ce que je ferai dans une réunion électorale du président-candidat, pour laquelle vous utilisez les moyens de l’Etat pour vous déplacer, pour éviter tout contact avec le peuple grâce au préfet et à sa police. L’exaspération du peuple est profonde. Vous avez cassé notre société. Que reste-t-il des décennies de constructions sociales, économiques ? Dans quelle démocratie vivons-nous ? Vos déplacements dans nos régions et spécialement en Provence Alpes Côte d’Azur se font dans des décors d’opérette, avec des figurants triés sur le volet ! Pour terminer, je me permets de vous conseiller de faire un détour par Gémenos à quelques kilomètres de Toulon. Les salariés de l’entreprise Fralib sont en lutte contre la multinationale Unilever. Voilà des hommes et des femmes qui se lèvent tôt pour travailler et gagner de quoi vivre, des producteurs de richesse. Allez à leur rencontre, écoutez les enfin, cela vous sera utile. Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mes sentiments respectueux. Gérard Piel Conseiller régional PACA Conseiller municipal d’Antibes
le 30 November 2011
Les résultats des élections en Espagne sont sources d'un certain nombre d'enseignement.
Par Michelle Demessine, le 30 November 2011
Lille, le 26 Novembre 2011 Monsieur le Président de la République Palais de l’Elysée 55, rue du Faubourg Saint Honoré 75008 PARIS Monsieur le Président de la République Je souhaite attirer votre attention sur la situation de notre compatriote, Salah Hamouri, incarcéré en Israël depuis le 13 mars 2005 et dont la date de libération a été fixée par son jugement initial à ce lundi 28 novembre 2011. Or, le parlement israélien a adopté une loi qui, d’une part, aggrave les conditions de détention des prisonniers et, d’autre part, modifie de manière rétroactive les peines de prison prononcées par les tribunaux militaires : celles-ci ne seront plus accomplies selon les années administratives mais en années civiles. Ainsi, les détenus devront effectuer 20 jours supplémentaires d’incarcération par année de prison. Il y a près de 7 ans, Salah Hamouri, s’est retrouvé derrière les barreaux d’une prison israélienne sans que l’ombre d’une preuve n’ait été retenue contre lui pour démontrer qu’il aurait tenté d’intenter à la vie du rabbin Yossef Avadia. Cette justice qui l’a condamné est l’œuvre d’un tribunal militaire israélien qui est illégal au regard du droit international en raison de sa présence sur les territoires palestiniens. Elle a fait de lui un prisonnier politique et, maintenant, il est condamné à purger 140 jours de prison supplémentaires ce qui va à l’encontre du principe de la non rétractivité qui prévaut dans toutes les grandes démocraties du monde. Il n’est donc pas acceptable que Salah Hamouri reste incarcéré plus longuement ! Après la nouvelle réjouissante de la libération de notre compatriote Gilad Shalit, la France s’honorerait, Monsieur le Président de la République, à faire preuve de la même implication pour obtenir la libération de Salah Hamouri que ses proches et sa famille attendent depuis trop longtemps. Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, à l’assurance de ma très haute considération. Michelle DEMESSINE Sénatrice du Nord