Fédération de l'Aisne du PCF

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Le distributeur de billets aux pennes Mirabeau : Courrier d'Isabelle Pasquet au Directeur départemental de La Poste

le 03 September 2011

Le distributeur de billets aux pennes Mirabeau : Courrier d'Isabelle Pasquet au Directeur départemental de La Poste

Isabelle Pasquet

Sénatrice des Bouches du Rhône

Groupe Communiste Républicain et Citoyen et des Sénateurs du Parti de Gauche

Membre de la Commission des Affaires Sociales

Conseillère d’Arrondissement de Marseille

Marseille, le 2 septembre 2011 Monsieur Dominique Borgeais Directeur Départemental La Poste BTELP 13 19 rue Henri Barbusse 13020 - Marseille 20 Monsieur le Directeur, J’ai récemment été interpellée par des élus des Pennes-Mirabeau concernant le distributeur automatique de billets installé sur le quartier des Cadeneaux depuis 2004. Ce distributeur, dont l’utilité a été démontrée par son importante fréquentation et la retombée économique sur les commerces de proximité, a été vandalisé et détruit dans la nuit du 1er au 2 juin 2011, à la suite de quoi les usagers vous ont interpellé par lettre du 11 juin 2011. En effet, les commerçants, les habitants et des élus se mobilisent pour obtenir le remplacement de ce distributeur qui fait terriblement défaut. Messieurs Serge Baroni, Marc Galland, élus aux Pennes Mirabeau, ont sollicité par écrit une rencontre afin d’aborder la question du remplacement de ce distributeur mais aussi celle concernant l’installation d’un bureau de poste sur ce quartier comptant pas moins de 8000 habitants à laquelle je pourrais participer. Cette demande est restée sans réponse à ce jour, aussi je me permets d’intervenir auprès de vous pour que vous acceptiez de les recevoir afin d’entendre leur requête. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de ma considération.Espérant une réponse favorable. Isabelle Pasquet

La situation chez Fralib : Courrier d'Isabelle Pasquet à Xavier Bertrand

le 03 September 2011

La situation chez Fralib : Courrier d'Isabelle Pasquet à Xavier Bertrand

 

Isabelle Pasquet

Sénatrice des Bouches du Rhône

Groupe Communiste Républicain et Citoyen et des Sénateurs du Parti de Gauche

Membre de la Commission des Affaires Sociales

Conseillère d’Arrondissement de Marseille

Marseille, le 1er septembre 2011 Monsieur Xavier Bertrand Ministre Du Travail, de l’emploi et de la Santé 127, rue de Grenelle 75007 - Paris Monsieur le Ministre, Depuis un an, les salariés de Fralib – filiale d’Unilever-France – contestent le plan de fermeture du site de Gemenos dans les Bouches du Rhône, le licenciement de 182 salariés ainsi que l’abandon de la marque « éléphant » créée dans notre région il y a 119 ans. Tous les audits et expertises démontrent la rentabilité du site quand bien même Unilever a décidé dès 2007 de domicilier en Suisse sa chaîne logistique à laquelle sont rattachés les profits tirés de l’activité industrielle, au mépris des salariés qui créent cette richesse et pour contourner ses obligations fiscales dans notre pays. Les salariés du site de Gemenos ont construit un projet crédible de poursuite de l’activité, dont refuse de parler la direction d’Unilever, qui ne veut entendre que licenciements et arrêt de la production. Face à cette attitude scandaleuse d’une multinationale aux profits considérables, permettez, Monsieur le Ministre, que je me fasse l’interprète de ces salariés pour vous demander d’exercer toute votre autorité afin d’obtenir d’Unilever :  La cession au collectif de salariés pour l’euro symbolique des bâtiments, de l’outil industriel, de la marque Elephant ;  La remise en état de l’outil industriel ;  Une aide à la commercialisation pour une période suffisante à assurer la constitution d’une entreprise souveraine. Sachant tout l’intérêt que vous portez au développement industriel dans notre pays et particulièrement dans les départements qui ont ces dernières années beaucoup souffert de décisions économiquement infondées et uniquement édictées par la volonté d’offrir aux actionnaires d’énormes retours sur investissement, je compte sur vous, Monsieur le Ministre pour signifier la volonté de la puissance publique aux côtés des salariés face aux agissements des tenants d’un capitalisme sans loi. Vous remerciant de me tenir informée des dispositions que vous aurez prises, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération. Isabelle Pasquet

Question écrite sur la menace de fermeture de l’Institut de Puériculture et de Périnatalogie

Par Nicole Borvo Cohen-Seat, le 25 August 2011

Madame Nicole BORVO COHEN-SEAT attire l’attention de Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé sur l’Institut de Puériculture et de Périnatalogie (IPP) à Paris dans le 14e arrondissement.

L’IPP est actuellement menacé de fermeture pour cause de liquidation judiciaire de l’établissement et une procédure de conciliation est engagée depuis le 9 décembre 2010 auprès du Tribunal de Grande Instance. Tous les services sont en danger : néonatologie, laboratoires, lactarium et diététique, PMI, école de puériculture, service de Guidance Infantile, hôpital de jour etc. Le service de guidance infantile, créé en 1959 par le Professeur Michel Soulé, un des fondateurs de la pédopsychiatrie en France et dans le monde, a promu la psychiatrie de liaison avec les services de néonatologie (réanimation, soins intensifs et pédiatrie), le service de maternité spécialisé et les maternités environnantes, les structures médico-sociales externes et internes (la PMI, le CAMPS, les consultations spécialisées), l’enseignement (école de Puériculture), les PMI, les crèches, les groupes scolaires, l’ASE, les services sociaux de secteur. Créé en 1971, l’hôpital de jour très jeunes enfants a été un des premiers lieux de soin précoce et intensif de l’autisme et des psychoses. Ces services sont porteurs de projets d’avenir en matière de soin pré et post-natal, de pathologies graves du jeune enfant, de recherche et d’enseignement. Le Conseil de Paris a le 16 mai dernier émis le vœu que l’Etat œuvre en faveur du maintien de l’ensemble des activités et des emplois de l’IPP et qu’il s’engage à étudier toutes les hypothèses permettant d’assurer sa pérennité. Elle lui demande ce que sont ses intentions en la matière. Paris, le 18 mai 2011 Nicole BORVO COHEN-SEAT, Sénatrice Communiste de Paris Présidente du Groupe CRC-SPG du Sénat

Intercommunalité : Lettre ouverte du comité de St Julien l'Ars du Front de Gauche à Mr le Préfet de la Vienne

le 27 juillet 2011

Front de Gauche - Comité de St Julien l’Ars
Représentant : Daniel MATHE
13 Rte de Château Fromage
86800 Bignoux

 

Monsieur le Préfet,

Votre prédécesseur, Mr Tomasini, chargé d’appliquer la loi de 2010 sur la Réforme des Collectivités Territoriales a élaboré début Mai 2011 un projet de Schéma Départemental de Coopération Intercommunale. Ce schéma réduit de 22 à 11 le nombre des Communautés de Communes dans notre département et supprime la nôtre « Vienne et Moulière », éclatée entre les communautés limitrophes du Grand Poitiers et du Pays Chauvinois.

Nous sommes opposés à une proposition de recentrage qui affaiblit la démocratie locale en éloignant les décisions du citoyen, en diminuant les capacités d’intervention de nos élus municipaux ou communautaires, et inévitablement à l’avenir conduira à la suppression de communes.

Nous refusons au plan local la liquidation de notre Communauté de Vienne et Moulière. De taille humaine et dynamique avec une population de plus de 12000 habitants en constance progression, notre territoire affirme sa spécificité dans un cadre péri-urbain.

En 12 années d’existence, un bilan positif de réalisations a été obtenu dans divers domaines qui donne satisfaction à la majorité de la population : équipements sportifs et socio-culturels, animations, restructuration de la maison de retraite, collecte des déchets, …

Aujourd’hui un projet multi-accueil de la petite enfance déjà engagé est suspendu du fait du schéma préfectoral.

Nous souhaitons que l’opinion publique soit informée des incidences du projet de la préfecture en matière d’impositions, de finances locales, de transfert de compétences, de l’avenir des établissements communautaires, des syndicats intercommunaux ainsi que sur le sort réservé aux employés territoriaux travaillant pour Vienne et Moulière.

Nous soutenons la décision du Conseil Communautaire de Vienne et Moulière du 30 juin 2011 rejetant le projet de schéma départemental et affirmant le maintien de notre Communauté de Communes de Vienne et Moulière.

Nous approuvons les Maires et les Conseils Municipaux qui ont initié des réunions publiques sur le sujet et proposons qu’au-delà du positionnement de nos élus locaux, un référendum consultatif ou d’initiative populaire soit organisé pour recueillir l’avis de la population avant toute décision.

Nous espérons que notre requête retienne votre attention, et nous vous prions d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de nos sentiments respectueux.

P/O le Front de Gauche
Comité de St Julien l’Ars

Courrier de Pierre Laurent à l'ambassadeur de Norvège

Par Pierre Laurent, le 27 juillet 2011

Courrier de Pierre Laurent à l'ambassadeur de Norvège

Monsieur l'Ambassadeur,

Au lendemain de la tragédie qui vient de frapper la nation de Norvège, je tiens au nom des communistes français à vous faire part de notre solidarité la plus sincère.

L'odieux crime qui a ôté la vie à 76 femmes et hommes, vendredi dernier, ne laisse de provoquer chagrin et révolte en France. Nos pensées vont aux victimes, à leur famille, au peuple norvégien tout entier et à tous ceux qui, d'où qu'ils viennent, vivent sur votre sol.

La haine a armé la main des assassins mais nous savons que cet aveuglement est, lui, totalement étranger à la société norvégienne et à sa culture. Partout où de tels actes sont perpétrés, notre commune humanité est meurtrie.

La résurgence de l'extrême droite en Europe dans le contexte de crise générale est matière à inquiétude. Aucun discours de stigmatisation, de rejet et d'exclusion n'est sans conséquence et les différentes formations politiques qui en usent portent la responsabilité de voir la déraison l'emporter. Nous ressentons tous de notre devoir d'œuvrer à une Europe de solidarité et de coopération entre les peuples et à un monde de paix.

 

Soyez assuré, Monsieur l'Ambassadeur, de l'engagement des communistes français aux côtés des femmes et des hommes de votre pays qui refusent le règne de la terreur.

 

Pierre Laurent,

Secrétaire national du PCF

Lettre au préfet concernant l'arrêté de la Butte Aux cailles

Par Francis Combrouze, le 06 juillet 2011

Paris, le 2 juillet 2011 Monsieur le préfet de police, Vous avez pris un arrêté préfectoral le 31 mai 2011 concernant un quartier parisien du 13° arrondissement, celui de la Butte aux Cailles. Son objet consiste à interdire de 16 h 00 à 7 h 00 sur le domaine public dans le périmètre fixé, la consommation de boissons alcooliques (art 1°) et leur vente à emporter de 22 h 30 à 7 h 00 (art 2). La motivation de l'arrêté réside dans ses considérants : troubles et nuisances occasionnés par des personnes consommant de l'alcool dans certaines voies du 13°, un certain nombre d'infractions et d'actes de violence commis dans ce secteur directement lié à la consommation d'alcool, vente à emporter de boissons alcooliques à l'origine de tels comportements et facteur générateur de troubles à l'ordre et à la tranquillité publique. A la Butte aux Cailles cet arrêté provoque une forte opposition de la population, riverains, commerçants de tous secteurs, comme des visiteurs du quartier. Elle s'est notamment concrétisée par la grève de la fête de la musique le 21 juin et une pétition demandant l'annulation de votre arrêté à l'initiative du « collectif des Cailleux », largement signée et dont copie du texte a été remis à notre municipalité le 1° juillet. Je vous demande le retrait ou l'annulation de votre arrêté n° 2011-00400 du 31 mai 2011, pour les raisons exprimées ci-dessous. Et je vous prie de considérer la présente comme un recours gracieux préalable au recours contentieux en annulation. Au plan juridique, sa légalité est discutable. D'une part, il porte une atteinte manifestement excessive aux libertés publiques et individuelles. La mesure d'interdiction n'est pas proportionnée à son objectif, et s'avère entachée d'une erreur de droit. En effet vous disposez à Paris, dans ce quartier comme ailleurs, des compétences et moyens nécessaires à la prévention et au constat des infractions d'ivresse sur la voie publique ou de troubles à l'ordre public ou à la tranquillité publique. Il en va de même pour les infractions à la réglementation des débits de boisson ou à celle de l'exposition au bruit, par des mesures administratives ou par les procès verbaux d'infractions. Les activités de répression de vos services et les suites concrètes des procédures, s'exercent comme vous le savez bien, sous le contrôle du juge pénal ou administratif selon le type de sanctions en cause, voire du juge des libertés en cas de détention avant jugement. D'autre part, les motivations de fait justifiant votre mesure spéciale de double prohibition dans le périmètre, relèvent de l'affirmation et manquent de faits. La quantification des infractions relevées ou sanctionnées par le juge, celle du non respect de la police des débits de boisson, les niveaux d'émergences de bruit relevés dans les voies situées dans le périmètre concernant le bruit ambiant et les constats d'infraction, tous ces éléments font défaut dans les motifs de la mesure spéciale édictée le 31 mai dernier. Celle-ci revient d'ailleurs à mettre de côté un bilan objectivé de la situation du respect de la réglementation pré-existante, pour, en quelque sorte, passer à l'étape suivante de prohibition. Elle révèlerait en outre, implicitement, une impossibilité dans l'exercice de mise en œuvre par vos services ou celui de la justice, de la mission de respect des règlementations en vigueur. Sur le fond, la consommation excessive d'alcool notamment des jeunes est bien un problème grave de santé publique. Il n'a rien de particulier au quartier de la Butte aux Cailles, comme le révèle toute visite dans des quartiers parisiens ou ceux de villes européennes. La mesure de prohibition spéciale dans le périmètre visé par votre arrêté emporte la conséquence de « déplacer » le problème, en incitant au calcul des horaires de consommation, en anticipant les achats de boissons alcooliques de quelques minutes, en les effectuant dans un commerce hors périmètre, en dissimulant l'alcool dans un sac en papier à l'image de certains pays, en le consommant dans un porche privatif d'immeubles à quelques centimètres du domaine public… Manifestement, ce périmètre de prohibition spéciale semble éloigné des conceptions républicaines des lois et règlements, et contraire à l'exercice de la citoyenneté vigilante et du vivre ensemble. Cependant, vous assistez aux séances du Conseil de Paris, vos services ont participé aux débats et à la concertation des états généraux de la nuit des 12 et 13 novembre 2010. Vous venez également de prendre connaissance et d'être associé au plan de mesures annoncées fin juin sur la cohabitation « nuit loisir/ nuit repos ». Le commissariat de police urbaine de proximité du 13 ème arrondissement a été tenu informé et a participé aux réunions de médiation entre les parties prenantes, organisées par la municipalité au sujet du quartier de la Butte aux Cailles sous l'égide du maire ou de son directeur de cabinet. Il est possible que les équipages de surveillance de la police nationale, qui assurent leurs missions en soirée et la nuit dans les quartiers du 13 éme, 180 000 habitants, manquent d'effectifs. Ou encore que les procédures de constat des infractions au bruit souffrent d'un manque d'appareils de mesure. Les ministères chargés de la santé et de l'écologie affirment ainsi aider les ARS à doter les services départementaux de l'Etat d'appareils performants de mesure de bruit. J'apprends dans le plan annoncé fin juin, que « Bruit-Parif », financé par la région et les collectivités territoriales franciliennes, va mener une campagne de mesures à l'automne 2011 sur la Butte aux Cailles et dans un autre quartier parisien. En tout état de cause, telles sont les raisons qui me conduisent à vous demander de bien vouloir retirer ou annuler votre arrêté préfectoral du 31 mai 2011 précité. A quelques jours de la fête nationale, il serait raisonnable d'éviter de stigmatiser un quartier parisien par une mesure de prohibition inédite, assez éloignée de la conception des textes généraux de prévention et de répression que vous devez faire respecter. Si des arbitrages de moyens humains certes difficiles en raison du respect des cibles d'effectifs 2011 qui vous sont imparties par les ministres chargés du budget et de l'intérieur, vous empêchent de tenir les missions de prévention et de répression des infractions à la tranquillité publique, au prix de mesures de prohibition, je vous invite à vous en expliquez chiffres à l'appui. En particulier, ceci pourra être fait lors des réunions que nous tiendrons cet automne devant les citoyens dans le cadre des réunions de médiation de quartiers avec la participation des commissariats d'arrondissements. Je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet de police, l'expression de ma parfaite considération. Francis Combrouze Maire Adjoint du 13 ème arrondissement Chargé de l'Urbanisme, de l'Architecture et de l'Habitat

Pierre Laurent soutient Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière

le 28 June 2011

Pierre Laurent soutient Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière

    Pitié Salpétrière - Lettre à la directrice de l'AP-HP

    Par Francis Combrouze, le 22 June 2011

    Les élu-e-s communistes Nicole Borvo, sénatrice de Paris Emmanuelle Becker, conseillère de Paris Francis Combrouze, Michèle Lorthois et Jérôme Relinger, adjoint-e-s au maire du 13e arrondissement, s'engagent pour la défense d'un hôpital public pour tous, le maintien et l'amélioration de la Pitié Salpétrière Retrouvez ici la lettre de Francis Combrouze à la directrice de l'APHP après le CICA de juin 2011. Lettre recto Lettre verso

    Réhabilitation des foyers : lettres ouvertes d'organisations du 13e et d'Emmanuelle Becker (Conseillère de Paris)

    Par Emmanuelle Becker, le 16 May 2011

    Vous trouverez ici la lettre ouverte de plusieurs organisations du 13e et le courrier d'Emmanuelle Becker au maire du 13e concernant la concertation indispensable autour de la réhabilitation des foyers. Le processus de réhabilitation des Foyers de Travailleurs Migrants se poursuit maintenant depuis plusieurs années dans notre arrondissement. La nécessité de cette réhabilitation n'est pas contestée. Dès qu'ils ont eu connaissance de ce projet, les résidents ont demandé, par la voix de leurs délégués, que cette réhabilitation soit menée dans le cadre d'une étroite concertation entre tous les acteurs et, en particulier, que toutes les décisions soient prises conjointement. TOUS pourtant, résidents, municipalité, associations de soutien... semblaient s'être accordés sur ce principe de concertation. Il s'agissait, pour utiliser un terme qu'il ne faudrait pas galvauder, d'un engagement citoyen ! Aujourd'hui, la votation en cours sur le Droit des étrangers de participer aux scrutins locaux exprime -contre une politique gouvernementale discriminatoire qui vise à les exclure de la sphère citoyenne- la volonté claire d'associer les migrants à la vie démocratique. Dans ce contexte, l'absence (le refus... ?) de concertation sur la réhabilitation de leurs foyers est incompréhensible ! Aussi, Monsieur le Maire, pour en finir avec cet état de fait, nous vous demandons de bien vouloir convoquer dans les meilleurs délais une rencontre, qui reprendra le fil d'une concertation INDISPENSABLE et qui n'aurait jamais du s'interrompre.

    lettre Ouverte de l'ADECR à Anne Bocquet, préfète des Yvelines à propos des files d'attente devant la préfecture

    le 05 May 2011

    lettre Ouverte de l'ADECR à Anne Bocquet, préfète des Yvelines à propos des files d'attente devant la préfecture

    Mme Anne BOQUET Préfète Trappes, le 22 avril 2010   Madame la Préfète   Nous avons été alertés depuis plusieurs mois par les nombreux témoignages d’étrangers et des associations les accompagnant à Versailles dans leurs démarches de demande de titres de séjour ou de renouvellement d’un titre de séjour, à propos de graves disfonctionnements des services préfectoraux du bureau des étrangers dans le traitement des dossiers.   - Tout d’abord notre attention a été attirée par les files d’attente interminables qui s’étirent devant la préfecture, les étrangers ayant des démarches à effectuer étant obligés de faire la queue, tôt dans la nuit, parfois même la veille, par tous les temps, afin d’avoir une chance d’accéder aux guichets de la préfecture. - Ensuite nous avons été alertés par les délais de plus en plus longs de traitement des dossiers : des personnes demandant une carte de séjour se retrouvant de longs mois avec des récépissés de 3 mois renouvelables et sans autorisation de travailler. Cette situation peut perdurer jusqu’à trois ans avant que leur demande soit traitée par vos services. - De plus les étrangers qui ont obtenu un premier titre de séjour, ne se voient fréquemment délivrer leur première carte d’1 an que deux ou trois mois avant que celle-ci soit périmée, en attendant ils n’ont que des autorisations provisoires de séjour avec autorisation de travailler à renouveler tous les 3 mois. Ce qui complique singulièrement leur situation, en particulier vis à vis de leurs employeurs mais aussi auprès de la Caisse d’Allocations Familiales, qui prend prétexte de la détention d’un titre de séjour provisoire pour ne pas verser les allocations dues (même si théoriquement, la loi l’y oblige). - Il en va de même pour les étrangers ayant obtenu un rendez-vous à la préfecture pour le renouvellement de leur carte de séjour, la CAF, comme Pôle emploi, ne reconnaissent aucune valeur à la lettre de convocation délivrée par la préfecture et retirent toutes les allocations perçues par les étrangers concernés. - Par ailleurs, la restructuration de la DDASS, pour mettre en place l’Agence Régionale de la Santé, entraine des retards pour l’habilitation des médecins attachés à cette nouvelle structure, ce qui a pour conséquence de retarder encore plus le traitement des demandes de régularisation pour des raisons de santé. - Plusieurs collectifs de défense des travailleurs sans-papier pointent du doigt, en plus de délais de traitement des dossiers très longs, une certaine incohérence dans les refus de régularisation. A cas identiques, des dossiers peuvent être acceptés ou rejetés, ce qui révèle les limites d’une politique du « quota ». - Enfin, en ce qui concerne les étrangers présents sur notre territoire depuis 10 ans et plus, l’organisation de Commissions du titre de séjour trop peu fréquente, ne permet pas de traiter les demandes de façon satisfaisante. Il semble qu’il faille là encore de longs mois voire plusieurs années, avant que les dossiers ne soient traités.   Madame la Préfète, tous les points soulevés ci-dessus nous semblent en contradiction avec les missions dévolues par l’état aux préfectures, et sont en contradiction en particulier avec la charte Marianne qui stipule que les services publics, dont font partie les préfectures, doivent « Faciliter l’accès des usagers dans les services, accueillir de manière attentive et courtoise, répondre de manière compréhensive et dans un délai annoncé, traiter systématiquement la réclamation, et recueillir les propositions des usagers pour améliorer la qualité du service public ». Devant cette situation particulièrement alarmante, nous vous demandons d’être reçus afin que vous puissiez nous exposer les mesures que vous envisagez pour de remédier à cette situation. Nous vous prions de bien vouloir agréer, Madame la Préfète, l'expression de notre haute considération.   Jacques Saint-Amaux, Conseiller Général   Co-Président de l’ADECR Bénédicte Bauret,   Maire-adjointe de Mantes-la-Ville Co-Présidente de l’ADECR   Eric Roulot, Maire de Limay   Alain Outreman, Maire d’Achères   Pierre Sellincourt, Maire de La Verrière   Clément ORTEGA-PELLETIER, Conseiller Régional

       
       
       
       
       
       
      Une idée devient une force lorsqu'elle s'empare des masses.