Fédération de l'Aisne du PCF

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Kobanê : Le PCF appelle les forces progressistes à soutenir et être présents dans les rassemblements de solidarité avec Kobanê.

le 10 octobre 2014

Kobanê : Le PCF appelle les forces progressistes à soutenir et être présents dans les rassemblements de solidarité avec Kobanê.

Le PCF appelle ses militant(e)s, ses élu(e)s à soutenir et être présents dans les rassemblements de solidarité avec Kobanê.

La situation à Kobanê au Kurdistan syrien reste extrêmement critique.

La commandante du PYG (PKK syrien) qui dirige les opérations sur place a confirmé que des forces djihadistes avaient reculé mais que Kobanê est en extrême danger. La position de la France reste dramatiquement dangereuse et scandaleuse. En créant avec la Turquie une zone tampon, la France décide de livrer les kurdes à la Turquie.

Nous ne pouvons l'accepter et les communistes, dans les différentes régions de France sont appelés à participer à des rassemblements de solidarité avec Kobanê, ou à les organiser avec les forces progressistes.

Nous appelons les élu-es à y participer avec leur écharpe et aux militants à venir avec drapeaux et badges.

Pour l'actualité dans les jours qui viennent, vous pouvez consulter aussi la page de l'association solidarité France-Kurdistan.

Région Parisienne
MANIFESTATION ce samedi 11 octobre à 15h00
Rendez-vous Place de la République

Déclaration du PCF : APPEL AU RASSEMBLEMENT 19 H INVALIDES (Paris) en soutien au peuple kurde

le 07 octobre 2014

Déclaration du PCF : APPEL AU RASSEMBLEMENT 19 H INVALIDES (Paris) en soutien au peuple kurde

Déclaration du PCF : APPEL AU RASSEMBLEMENT 19 H INVALIDES en soutien au peuple kurde

Le Parti communiste français appelle au rassemblement de soutien ce soir, à 19 H, métro Invalides, en soutien au peuple kurde de Kobané et dans les villes de France.

Après plusieurs semaines de combats et un siège de 20 jours, la ville de Kobanê (Kurdistan de Syrie) est tombée aux mains des djihadistes. Les Kurdes du PYD et l'YPG ont opposé une résistance héroïque face aux terroristes surarmés qui bénéficient d'un soutien logistique, financier et militaire des pays du Golfe et de la Turquie.

Ces Etats portent une très lourde responsabilité dans cette défaite comme les occidentaux, dont la France, qui ont laissé faire en refusant de livrer des armes aux combattants du PKK et du PYD en dépit de nombreuses interpellations.
La Turquie se réjouit ouvertement de l'affaiblissement de Rojava dont elle avait juré la perte par l'entremise de l'Etat Islamique. Cette complicité est une honte.

Les Kurdes sont les principaux remparts contre le djihadisme. Or le PKK et le PYD ne bénéficient d'aucune aide. La conférence de Paris, organisée par F. Hollande, n'a même pas daigné les inviter. De plus, le PKK figure toujours sur la liste des organisations terroristes alors qu'il se trouve en première ligne pour défendre les droits humains.

De leur côté, les villes kurdes de Turquie dirigées par le BDP-HDP accueillent seules des milliers de réfugiés de toutes origines ethniques ou confessionnelles.

Lutter contre la barbarie de l'EI exige que les Kurdes et toutes leurs organisations soient considérés comme des alliés.

Le PCF appelle à amplifier la solidarité avec le peuple kurde.
- Il faut immédiatement répondre favorablement aux demandes d'aide formulées par les Kurdes et retirer le PKK de la liste des organisations terroristes.
- Les Etats complices de la terreur islamiste, dont la Turquie, doivent être sanctionnés.
- Les réfugiés, y compris en Turquie, doivent recevoir une aide humanitaire et bénéficier des droits inhérents à leur statut.
- La France doit reconnaître le PYD et le PKK comme des interlocuteurs favorisant la paix dans cette région et accepter de dialoguer avec leurs représentants en France.

Parti communiste français
Paris, le 7 octobre 2014

Lettre ouverte de Pierre Laurent à François Hollande (Palestine)

Par Pierre Laurent, le 16 novembre 2013

Lettre ouverte de Pierre Laurent à François Hollande (Palestine)

Monsieur le président,

Votre voyage en Israël se déroule dans une période particulièrement importante à la fois pour les peuples palestinien et israélien mais aussi pour tous ceux de la région. Celle-ci est traversée par des crises politiques profondes faisant obstacle à l'aspiration de ces peuples à construire un avenir dans la démocratie, la paix et la justice.

Mais parmi ces grands défis, le premier reste celui de la reconnaissance du droit à un Etat pour le peuple palestinien regroupant Gaza et la Cisjordanie, avec Jérusalem-Est pour capitale. Droit qui lui est toujours refusé du fait de l'obstruction du gouvernement d'Israël.

Le Parti communiste français s'est prononcé depuis des décennies pour que les peuples palestinien et israélien puissent vivre côte à côte, en paix, dans le respect entre deux Etats souverains.

Le refus d'Israël de reconnaître ce droit suscite de plus en plus d'incompréhension et de colère. Pire, la politique israélienne s'enfonce toujours un peu plus dans une escalade qui peut conduire à faire renaître de nouveaux affrontements. C'est la poursuite de la colonisation menée avec cynisme et mépris à l'encontre des populations chassées de leur foyer, de leur village ; c'est la mise en œuvre de déplacements forcés, indignes d'un Etat de droit, des populations bédouines du Néguev.

La France ne peut rester muette, encore moins complice de tels actes qui font obstacle aux avancées des négociations actuelles.

La solution aux crises que traverse la région, au droit à la sécurité des Palestiniens et Israéliens, est en grande partie liée à la reconnaissance pleine et entière d'un Etat palestinien.

Le Parti communiste, comme une grande majorité de Français, considère qu'il est urgent de sortir de cette spirale qui bafoue le droit international, comme mentionné dans la lettre ouverte d'anciens ambassadeurs publiée dans Le Monde, le 14 novembre dernier.

Cette exigence est devenue cause nationale pour toute femme et tout homme épris de justice et de paix dans notre pays. La France devrait s'engager clairement pour la reconnaissance d'un Etat palestinien. La France devrait appuyer sans réserve la directive contraignante adoptée par l'Union européenne sur l'économie israélienne dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est.

Après la Grande-Bretagne et les Pays-Bas, ce serait tout à l'honneur de notre pays d'adopter l'étiquetage des produits venant des colonies.

Aussi, votre voyage devrait-il permettre à la France d'envoyer un message d'espoir, afin que les peuples palestinien et israélien reprennent confiance dans leur avenir respectif qui ne pourra se construire que côte à côte, dans le respect et non dans la haine. Il faut pour cela des actes forts et des prises de position claires, sans ambiguïté, ni surenchère.

Soyez assuré, Monsieur le président, que le Parti communiste français continuera de faire valoir le droit du peuple palestinien, comme de tout peuple bafoué dans sa dignité, à l'existence et à la reconnaissance de son Etat souverain.

Pourquoi nous refusons l'austérité ! Lettre ouverte des sénateurs CRC

le 29 novembre 2012

Pourquoi nous refusons l'austérité ! Lettre ouverte des sénateurs CRC

Lettre ouverte des sénatrices et sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen (CRC) - Débat au Sénat : pourquoi nous refusons l'austérité !

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Depuis plusieurs semaines, les sénatrices et sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen ont travaillé sur des textes fondamentaux et structurants pour l’avenir de notre pays.

Parmi ces textes, le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), la règle d’or, le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) et le projet loi de Finances (PLF) pour 2013, sont sans doute les plus emblématiques.

Nos votes sur ces textes ne relèvent pas d’une posture circonstancielle. Ce sont des votes responsables qui prennent appui sur la volonté de changement qui s’est majoritairement exprimée dans notre pays en mai et juin derniers.

Ils portent les combats du Front de gauche contre la droite et l’extrême droite, mais sont aussi exigeants pour que cette volonté de changement se concrétise par des décisions et des actes forts du gouvernement, attendus par nos concitoyens pour répondre à leurs besoins.

En n’approuvant pas ces textes, notre groupe a provoqué leur rejet par le Sénat.

Faut-il le rappeler ? Il n’y a pas de majorité de gauche au Sénat sans les 20 membres du groupe CRC.

Dès les premiers jours de la session extraordinaire de juillet, notre groupe qui souhaite la réussite de la gauche, c’est-à-dire du changement, a manifesté sa disponibilité pour travailler à la préparation de textes législatifs.

Le gouvernement n’a pas vu ou plutôt, n’a pas voulu voir le rôle charnière de notre groupe.

 

Nos propositions n’ont été examinées, et encore moins prises en compte, ni en amont de la présentation des projets de loi, ni durant leur examen en commission, comme en séance publique.

Les textes étaient à prendre ou à laisser. Nous n’avons pu à aucun moment, véritablement discuter, ni de l’orientation ni de leur contenu.

Nous l’affirmons avec force: nous sommes acteurs du changement. Notre seule ambition est de répondre aux attentes et exigences de notre peuple.

Avec le Front de gauche, nous avons soutenu au second tour de l’élection présidentielle le candidat François Hollande. Nous avons ainsi permis la défaite de la droite à laquelle nous nous sommes opposés hier comme aujourd’hui, et comme nous le ferons demain.

Fort de ses 4 millions de voix, soit 11% des votes, le Front de gauche est une composante essentielle de la majorité politique actuelle.

Le Front de gauche, comme le Parti communiste en son sein, a fait le choix de ne pas participer au gouvernement qui a, d’entrée, annoncé des orientations trop éloignées d’une politique de progrès et de justice sociale.

L’absence de rupture avec les politiques libérales qui ont prévalu depuis tant d’années, a justifié l’abstention de nos camarades du groupe GDR à l’Assemblée nationale lors de la déclaration de politique générale du Premier Ministre le 3 juillet dernier, position que nous avons soutenue et fait nôtre au Sénat où ce débat se déroulait sans vote.

Notre désaccord avec un certain nombre d’orientations de la majorité gouvernementale, celle qui a voté la confiance au Premier Ministre, est connu et nos votes d’aujourd’hui ne peuvent constituer une surprise.

Avec le Front de gauche, nous avons rejeté le traité Sarkozy- Merkel qui devait être réorienté, comme le nouveau Président de la République s’y était engagé quand il était candidat, et qui fut finalement soumis à la ratification des parlementaires tel quel, sans qu’aucune virgule ne soit modifiée.

Ce recul face aux libéraux européens et les marchés est malheureusement un acte fondateur du quinquennat.

De cet acte découlent les insuffisances, les contre-sens, la fausse route actuelle.

Alors que le peuple a voté pour « un changement maintenant », ce sont les dogmes libéraux qui, au-delà de quelques mesures positives, perdurent. Ils ont pour nom : compétitivité, réduction des dépenses publiques et coût du travail.

L’annonce du pacte de compétitivité, avec la hausse d’une TVA, pourtant dénoncée hier, a confirmé et renforcé nos craintes d’un refus d’affronter le monde de la finance, qualifié d’ennemi sans visage par le candidat François Hollande.

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013 n’a pas rompu avec la terrible logique de la maîtrise des dépenses de santé qui signifie toujours moins de soins pour une part croissante de la population et toujours plus d’inégalités face à la vieillesse.

Nous avons décidé, comme les député(e)s du groupe GDR à l’Assemblée nationale, de voter contre un texte sans ambition, ne se donnant pas les moyens de revenir sur les mesures les plus régressives des « années » Sarkozy. Nous avons maintenu ce vote quitte à provoquer le rejet par le Sénat. C’est une question de cohérence, c’est une question de respect.

Nous ne pouvons accepter - car c’est une mesure importante et symbolique - le renforcement de la taxation des retraites pour le financement de la protection sociale.

Le gouvernement connaissait notre hostilité de principe à cette mesure comme à l’absence de remise en cause des exonérations de cotisations sociales patronales.

Il n’a pas bougé d’un iota sur ces points. Plus généralement, un seul de nos 50 amendements a été accepté par la majorité gouvernementale et un autre a été repris par le Rapporteur général. Nous avons donc maintenu le vote contre.

Concernant le projet de loi de Finances dont le débat a commencé le 23 novembre, nous préconisons pour l’instant, tant sur les recettes que sur les dépenses, une abstention, car même si sur le plan des recettes un effort de rééquilibrage a été effectué, l’amendement « pigeons » a réduit la portée de cette avancée en retirant 750 millions de recettes sur la taxation des plus-values en

matière de cession d’entreprise. Par ailleurs, nous constatons que les dépenses sont toujours marquées par le dogme libéral de réduction coûte que coûte des dépenses publiques.

Pierre Laurent, Secrétaire national du Parti communiste français, André Chassaigne, président du groupe GDR à l’Assemblée nationale et Eliane Assassi, présidente de notre groupe au Sénat, ont été reçus par le Premier Ministre.

Une liste d’amendements adoptés l’an dernier par la majorité de gauche du Sénat lui a été remise. Ces amendements ne relèvent pas de la surenchère.

Ils marquent une inflexion significative vers plus de justice sociale et fiscale.

Jusqu’à ce jour, le gouvernement maintient l’affirmation du Premier Ministre sur l’absence de marge de manœuvre et le refus de nos propositions.

De toute évidence, le carcan européen, les premières conséquences du pacte budgétaire et de sa règle d’or se font sentir.

Le changement est-il encore à l’ordre du jour ? La question mérite d’être posée.

Notre abstention sur le budget entraînera sans doute le rejet du projet de budget par le Sénat.

Nous avons toujours dit que nous voterions les mesures qui vont dans le bon sens : ainsi, nous avons voté et voteront le projet de loi relatif au logement.

Nous avons voté en juillet le collectif budgétaire qui, alors, marquait un infléchissement net par rapport à la politique de Nicolas Sarkozy.

Nous avons pleinement participé à l’élaboration de la loi contre le harcèlement sexuel et l’avons bien entendu votée.

Nous nous engageons pleinement pour le vote dans les meilleurs délais du projet de loi instaurant le mariage pour tous.

Nous ne votons pas pour ce qui nous paraît contraire à nos engagements et aux chances de réussite de la gauche.

Outre les projets clefs de ratification du traité budgétaire européen, de l’instauration de la règle d’or, ou de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale, nous n’avons pas voté le texte

relatif au statut des étrangers qui prolonge la stigmatisation d’hier.

Nous avons vivement rejeté un texte relatif à l’énergie qui engageait le démantèlement du service public, mettait en danger le principe d’égalité et aurait abouti à faire payer, à terme, plus cher l’énergie aux plus démunis.

Nous exigeons par contre dans l’urgence, l’adoption de mesures sociales dans ce domaine. Nous avons déposé une proposition de loi en ce sens qui peut être adoptée par toute la gauche dès demain.

En décembre, si rien ne bouge, nous nous opposerons au projet de loi de finances rectificative. En effet, il doit, pour l’essentiel, intégrer les dispositions du pacte de compétitivité, qui prennent à contre-pied la gauche, en allant à l’encontre des intérêts populaires.

On nous dit : « attention ! Vous vous alliez avec la droite. C’est une alliance contre nature, vous trahissez la gauche ».

C’est oublier bien vite que tant sur la ratification du traité, la loi organique portant règle d’or, le texte relatif aux étrangers (instaurant une garde à vue spécifique) que sur la reconduction des mesures sarkozistes relatives au terrorisme, seuls les renforts des voix de l’UMP et de l’UDI, ont permis au gouvernement de faire adopter ces textes par le Sénat.

Les sénatrices et sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen ne sont pas figés dans une attitude de refus systématique et stérile. Nous avons des propositions, en particulier pour la justice sociale, pour une lutte déterminée contre le chômage avec la mesure emblématique d’interdiction des licenciements boursiers pour une nouvelle répartition des richesses dans notre pays. Nous agissons avec détermination pour que ces propositions soient entendues et prises en compte.

Nous ne sommes pas dans l’opposition, fût-elle de gauche, car nous revendiquons haut et fort notre appartenance à cette majorité politique qui le 6 mai a permis de chasser la droite du pouvoir.

Mais ne pas nous entendre est sans nul doute prendre le risque de renoncer à cette majorité du changement, et de décevoir cruellement les aspirations populaires.

Paris, le 28 novembre 2012

 

Membres du groupe CRC du Sénat :

Mme ASSASSI Eliane
Mme BEAUFILS Marie-France
M. BILLOUT Michel
M. BOCQUET Eric
Mme COHEN Laurence
Mme CUKIERMAN Cécile
Mme DAVID Annie
Mme DEMESSINE Michelle
Mme DIDIER Evelyne
M. FAVIER Christian
M. FISCHER Guy
M. FOUCAUD Thierry
Mme GONTHIER-MAURIN Brigitte M. LAURENT Pierre
M. LE CAM Gérard
M. LE SCOUARNEC Michel
Mme PASQUET Isabelle
Mme SCHURCH Mireille
M. VERGES Paul
M. WATRIN Dominique

 

Pour le maintien du service public ! Contre le projet de privatisation du SAAD !

le 18 avril 2024

Pour le maintien du service public ! Contre le projet de privatisation du SAAD !

Lettre ouverte à  Monsieur le Maire et aux membres du Conseil Municipal de Prades

Les conditions de vie des personnes âgées, plus particulièrement encore dans notre région rurale du Conflent, se détériorent de façon très préoccupante.

À la perte  de pouvoir d’achat des pensions, qui les plonge dans la précarité, s’ajoutent de multiples difficultés liées à la dématérialisation des documents, à la disparition des services publics de proximité, un accès aux soins de plus en plus difficile à cause d’une offre insuffisante et de certains prix trop onéreux.

Aujourd’hui l’ARS, (Agence Régionale de Santé) est devenue le bras armé de la politique du Gouvernement Macron, au service des grands du capitalisme financier.

Sous prétexte de réduction des coûts des dépenses publiques (10 milliards en moins pour les Services Publics en 2024) les mesures envisagées vont impacter les conditions de vie des travailleurs et plus lourdement encore celle des retraité.es.

La proposition de fermeture du SAAD (Service d’Aide et d’Accompagnement à Domicile), Service Public du CCAS de Prades et son projet de privatisation, par transfert à l’association Joseph Sauvy, s’inscrivent-t-ils dans cette funeste politique ?

Vous, Mr le Maire et les membres de votre majorité au sein du conseil municipal, seriez-vous, devenus, le relais au plan local, des serviteurs zélés de ces pourfendeurs de Services Publics au profit des marchands du privé, des fossoyeurs des conquis sociaux ?

Le degré de civilisation d’une Société se mesure à la capacité de sa communauté à rendre hommage à ses aînés, à veiller à leur  bien être.

Parmi ces anciens, se trouvent des hommes et des femmes qui nous ont donné la vie, qui ont participé au développement de notre pays, qui aux heures les plus sombres de notre histoire, ont su vaincre le fascisme, participer à la mise en place du Conseil National de la Résistance, à la création de la Sécurité Sociale…

La santé, l’action sociale, la dépendance notamment le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie, ne sont pas des marchandises, la prise en charge par le service public se doit d’en être la reconnaissance indéfectible.

Le SAAD devrait, non seulement être un devoir envers nos anciens, mais plus encore un fleuron dont devrait pouvoir s’enorgueillir la municipalité.

En outre, compte tenu de l’impact et de l’enjeu social de ce service, la décision de son maintien ou de sa suppression ne devrait pas pouvoir résulter du seul Conseil Municipal , mais relever, pour le moins, d’une consultation démocratique et citoyenne, voire d’un référendum des Pradéennes et Pradéens.

Pour ce qui nous concerne, héritiers syndicalistes, de par son représentant cgt au sein du Conseil National de la Résistance, des valeurs de solidarité et d’humanisme qui fondent la Sécurité Sociale, nous saurons faire acte de résistance à la fermeture du SAAD, à son projet de privatisation. (Voir au verso un petit rappel historique de ce que fut le C.N.R.).

Veuillez croire, Mr le Maire, Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Municipal en l’engagement que nous saurons consacrer à cet effet.

Les retraité.es CGT de Prades et du Conflent

NON à la fermeture du Service d'Aide et d'Accompagnement à Domicile (SAAD) de Prades

le 08 avril 2024

NON à la fermeture du Service d'Aide et d'Accompagnement à Domicile (SAAD) de Prades

--> Signez et faites signer la lettre pétition initiée par l'Union local CGT du Conflent

Monsieur le Maire,

L’union locale CGT du Conflent souhaite exprimer sa vive préoccupation face à la décision annoncée de fermer le SAAD de la Mairie de Prades à la fin de l'année en cours.

Le SAAD joue un rôle crucial dans le maintien à domicile des personnes âgées et fragilisées du Conflent, une population en constante augmentation. En effet, ce service public apporte une aide indispensable à 285 bénéficiaires pour l'accomplissement des actes quotidiens de la vie, contribuant ainsi à leur bien-être et à leur autonomie.

Des inquiétudes légitimes :

  • La décision de privatiser ce service en le confiant à l'association Sauvy soulève des inquiétudes majeures :
  • Impact financier pour les bénéficiaires : Le risque est élevé que de nombreux bénéficiaires, aux revenus modestes, ne soient pas en mesure de financer les services de l'association privée.
  • Dégradation de la qualité du service : La privatisation peut entraîner une précarisation des conditions de travail et une baisse de la qualité du service rendu.
  • Perte de l'expertise des agents du SAAD: Le savoir-faire et le dévouement des agents du SAAD constituent une richesse précieuse qu'il est impératif de préserver.

Conséquences sociales et économiques :

  • La fermeture du SAAD menace également les 27 emplois des agents du service. Le passage au privé les obligerait à renoncer à leur statut actuel et à leurs acquis sociaux, engendrant une précarisation accrue.

La CGT appelle à reconsidérer cette décision et à privilégier le maintien d'un service public essentiel à la population du Conflent.

L'expertise et le dévouement des agents du SAAD constituent une richesse précieuse qu'il est impératif de préserver.

Par ailleurs, la CGT souhaite souligner les points suivants :

  • L'absence d'une étude d'impact approfondie sur les conséquences de la fermeture du SAAD
  • L'incertitude quant à l'avenir des emplois du SAAD.

En conclusion, la CGT exhorte la Mairie de Prades à :

  • Annuler la fermeture du SAAD ;
  • Engager un dialogue constructif avec les agents du SAAD ;
  • Rechercher des solutions alternatives pour garantir l'accès à un service d'aide à domicile de qualité pour l'ensemble de la population du Conflent.
  • Nous vous remercions de l'attention que vous porterez à notre requête et vous prions d'agréer Monsieur le Maire, l'expression de nos salutations distinguées.

Courrier de Loïc Pen à X. Bertrand concernant la situation à Forvia, ex-Faurecia, notamment pour le site de Méru - Groupe de la gauche républicaine et écologiste (GRE) à la région des Hauts-de-France, 19 mars 2024

le 19 mars 2024

Courrier de Loïc Pen à X. Bertrand concernant la situation à Forvia, ex-Faurecia, notamment pour le site de Méru - Groupe de la gauche républicaine et écologiste (GRE) à la région des Hauts-de-France, 19 mars 2024

Courrier de Loïc Pen, conseiller régional communiste de l'Oise (groupe GRE) au président du Conseil régional des Hauts-de-France, X. Bertrand

Le 19 mars 2024

 

Objet : Groupe Forvia, annonce de 10 000 postes supprimés en Europe

Monsieur le Président,

Depuis quelques jours, l'équipementier automobile Forvia (anciennement Faurecia) a annoncé la suppression de 10 000 postes en Europe d'ici 2028.

Se justifiant par son endettement, le groupe annonce pourtant une augmentation du chiffre d'affaire de 10 % et un bénéfice net de 222 millions d'euros.

Comme vous le savez, notre région compte plusieurs sites tels que celui de Auchel, de Hénin-Beaumont, de Flers-en-Escrebieux, de Saint-Quentin en encore dans mon département, le site de Méru employant 968 salariés à ce jour.

Les salariés du site de Méru sont particulièrement inquiets avec l'accélération du déploiement de l'intelligence artificielle qui permettrait une économie de 50 % dans les programmes de recherche, en effet sur ce site près des 2/3 des salariés sont au pôle recherche et développement.

La région doit pouvoir jouer pleinement son rôle de soutien et de maintien des activités économiques et industrielles, aujourd'hui Forvia laisse dans un flou coupable les salariés des différents sites du groupe ainsi que leurs représentants syndicaux.

Je vous sais attentif et impliqué monsieur le Président, notre institution doit pouvoir intervenir auprès de la direction du groupe et trouver des solutions, d'autant que Forvia a bénéficié de nombreuses aides publiques, notamment des Hauts-de-France avec 3 millions d'euros de subventions entre 2022 et 2025 pour le site de Flers-en-Escrebieux.

Loïc Pen,

conseiller régional communiste de l'Oise

La lettre d’info du Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Écologiste - Kanaky (n°714 du 29 février 2024)

le 01 mars 2024

La lettre d’info du Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Écologiste - Kanaky (n°714 du 29 février 2024)
Un vote historique pour inscrire l’IVG dans la Constitution
LIBERTÉ DE RECOURIR À L’INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE
Par Ian Brossat / 29 février 2024

Nous vivons un moment historique. Parce que nous modifions la Constitution, ce qui n’est pas anodin. Parce que cette modification fait écho aux combats de millions de femmes à travers le monde. Parce que le monde nous regarde, et nous écoute.

Il s’agit de faire du droit à l’avortement une liberté garantie pour toutes les femmes sur notre sol. Dès 2017, avec Laurence Cohen, notre groupe avait déposé une proposition de loi constitutionnelle pour constitutionnaliser l’IVG. Ce projet de loi nous en donne la possibilité : nous souhaitons qu’il soit voté dans les mêmes termes qu’à l’Assemblée nationale. L’IVG ne serait pas menacée ? Tout montre qu’elle l’est. Des forces rétrogrades la remettent en cause, des forces médiatiques s’organisent pour la (...)
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Monsieur le Président, prenez l’initiative d’un cessez-le-feu
LETTRE DE CÉCILE CUKIERMAN AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE SUR LA SITUATION EN PALESTINE
Par Cécile Cukierman / 28 février 2024

Monsieur le Président de la République,

C’est avec une vive préoccupation et le cœur lourd que les sénateurs et sénatrices du groupe parlementaire Communiste Républicain Citoyen et Écologiste-Kanaky vous adressent cette lettre.

Depuis des décennies, la violence domine les rapports entre les Israéliens et les Palestiniens. L’attaque terroriste du Hamas fut inhumaine, sans ambages, nous la condamnons. Le 7 octobre, l’horreur s’est abattue sur Israël suscitant une grande émotion dans le monde. Depuis quatre mois, ce sont les Palestiniens qui endurent un enfer quotidien avec l’aval d’une grande partie des pays occidentaux. Il s’agit d’une abomination. Le projet politique de colonisation entrave l’application du droit (...)
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Ukraine : tout mettre en œuvre pour la paix
COMMUNIQUÉ DE PRESSE SUITE AUX DÉCLARATIONS D’E. MACRON
Par Le groupe CRCE-K / 28 février 2024

Au sortir de la conférence de soutien à l’Ukraine qui se tenait à Paris le lundi 26 février, E. Macron a adopté une position particulièrement dangereuse pour l’avenir de la paix en Europe et, par voie de conséquence, dans le monde.

Face à la nécessité de faire reculer l’agresseur russe et permettre à l’Ukraine de retrouver son intégrité territoriale, la seule perspective est donc, pour le Président de la République, Chef des armées, la surenchère guerrière. L’étape ultime est l’envoi de troupes sur le sol ukrainien qui ne serait donc plus exclu, comme l’a explicitement indiqué le Chef de l’État. Une entrée en guerre directe de notre pays contre la Russie est ainsi clairement envisagée, sans trembler ni sourciller. Cette position est en (...)
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La valeur ajoutée doit revenir à la ferme
QUESTION D’ACTUALITÉ AU GOUVERNEMENT
Par Gérard Lahellec / 27 février 2024

Les passions populaires que suscite chaque année le Salon de l’agriculture ne doivent pas nous faire perdre de vue la crise structurelle qui la traverse.

Quelques rappels 1946, 6 millions de paysans en France, Nous comptons aujourd’hui moins de 400 000 exploitations agricoles et sur ces dernières, la moitié des agricultrices et agriculteurs accédera à la retraite dans les 10 ans à venir. Chaque jour, deux paysans se suicident et dans le même temps, les grands actionnaires des industries agroalimentaires captent la moitié de la valeur ajoutée après paiement des salaires et des impôts de production. C’est la preuve que la valeur ajoutée, malgré les (...)
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Alerte sur l’habitat dégradé
PROJET DE LOI SUR LA RÉNOVATION DE L’HABITAT DÉGRADÉ
Par Marianne Margaté / 27 février 2024

Face à une crise du logement qui ébranle les fondations de notre société, qui condamne 330 000 personnes à l’errance et plonge 15 millions de personnes dans la précarité, nous lançons un message d’urgence. Il y a tant à faire, pour le logement social, pour la rénovation énergétique, pour la construction.

Trop longtemps, les mesures prises pour répondre à la crise ont été insuffisantes, voire contre-productives. En poussant les bailleurs sociaux à vendre à la découpe, en les privant de 1,3 milliard d’euros de recettes, en baissant les APL, en facilitant l’expulsion des plus précaires avec la loi Kasbarian, vous avez exacerbé la précarité. Et vous vous attaquez maintenant à la loi SRU en prévoyant d’y intégrer les logements intermédiaires ! Lors de la présentation du rapport de la Fondation Abbé Pierre, (...)
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Une colonisation de peuplement en Nouvelle-Calédonie
PROJET DE LOI ORGANIQUE POUR REPORTER LES ÉLECTIONS EN NOUVELLE-CALÉDONIE
Par Robert Xowie / 27 février 2024

Le Gouvernement propose de reporter les élections du pays au plus tard au 15 décembre 2024. En facilitant l’intégration des nouveaux arrivants ayant une durée de résidence de dix ans, il justifie une colonisation de peuplement et organise la noyade démographique du peuple originaire.

C’est contraire aux résolutions des Nations unies, qui recommandent aux puissances administrantes de veiller à ce que le droit à l’autodétermination ne soit pas entravé par l’immigration ou le déplacement de populations. Or le Gouvernement français décide seul de qui sera citoyen et met fin aux équilibres négociés entre partenaires calédoniens. Rappelons-nous que l’ouverture du droit à l’autodétermination aux communautés arrivées par la colonisation est le fruit de l’accord de NainvilIe-Ies-Roches de juillet (...)
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« Nous avons la possibilité de franchir un grand pas et de remporter une belle victoire pour les femmes à travers le monde qui se battent pour que le droit à l'IVG soit garanti dans leur pays »
Par Ian Brossat 
Liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse - 29 février 2024
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C’est en euros la somme estimée pour résorber l’habitat dégradé selon la Banque des territoires

Une voix differente au senat
 

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Évelyne Corbière Naminzo
Jean-Pierre Corbisez
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sénateur du Val-d'Oise
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Sénatrice de Seine-et-Marne
 
 
Robert Xowie
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Sénatrice du Pas-de-Calais
Jérémy Bacchi
Sénateur des Bouches-du-Rhône
Eric Bocquet
Sénateur du Nord
Céline Brulin
Sénatrice de Seine-Maritime
Cécile Cukierman
Sénatrice de la Loire
 
 
Fabien Gay
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Michelle Gréaume
Sénatrice du Nord
Gérard Lahellec
Sénateur des Côtes-d'Armor
Pierre Ouzoulias
Sénateur des Hauts-de-Seine
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Sénateur du Val-de-Marne
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Sénatrice de Dordogne

 

Lettre ouverte de « Bien vivre en Vallespir » et « Vallespir Terres Vivantes » au maire de Céret

le 17 février 2024

Lettre ouverte de « Bien vivre en Vallespir » et « Vallespir Terres Vivantes » au maire de Céret

Monsieur le Maire, nous nous réjouissons de constater que vous vous rangez très largement du côté des défenseurs des platanes et des arbres en général dans notre ville de Céret. Des 7 qu’il était prévu d’abattre, vous prévoyez finalement d’en épargner cinq.

La mobilisation citoyenne pour la préservation des arbres que vous qualifiez de « radicalité dangereuse » et de « réaction purement réactionnaire » (propos tenus le 19 Janvier sur France 3) s’est faite au contraire au nom de l’intérêt général.

Le danger pour l’environnement et le cadre de vie des Cérétanes et Cérétans ne vient-il pas plutôt du côté de ceux qui veulent abattre des arbres ?

La réaction saine et citoyenne à ce projet d’abattage montre que de plus en plus nombreux·ses sont les citoyen·ne·s conscient·e·s de la gravité des enjeux environnementaux. Le résultat de la consultation publique en témoigne : 238 contributions ont été faites par des associations ou de simples citoyen·ne·s, toutes opposées à ces abattages. À ces contributions, il faut ajouter les 417 signatures obtenues en peu de jours par pétition.

Concernant cette consultation, les associations préoccupées par ce projet s’interrogent sur la réalité de la publicité qui en avait été faite. Elles n’ont rien trouvé sur le site internet de la Mairie… Heureusement, dans une volonté de faire vivre la démocratie participative qui vous est chère, elles se sont employées avec succès à porter l’existence de cette consultation à la connaissance du public.

Cinq arbres ayant été épargnés, pour l’instant, l’organisation de la voirie de ce quartier s’en trouve-t-elle pour autant modifiée ?

Les associations pensent que ce quartier mérite un autre projet, plus respectueux des nouvelles contraintes  environnementales et prenant notamment en compte la grave crise de l’eau qui n’en est hélas qu’à ses débuts selon les avis les plus autorisés.

Concernant les logements à construire, ne doit-on pas plutôt prioriser la réhabilitation des logements vacants (plus de 450  à Céret) et éviter ainsi toute artificialisation supplémentaire ?

Mais au-delà même, n’est-il pas urgent d’abonner le paradigme obsolète de la « croissance à tout prix » et de décréter en toute responsabilité un moratoire sur tous les projets immobiliers en cours et à venir ?

Avec ce  moratoire, il ne s'agit pas d'être « contre tout », mais d’accomplir un geste fort de sagesse pour arrêter cette course en avant et réfléchir :   prendre en compte la gravité de la situation dans notre département.

Le projet pour ce quartier ne doit-il pas intégrer le retour des voyageurs dans la gare historique de Céret qui retrouverait sa vocation première, enrichie d’une plate-forme multi-modale  de transports ?

Par cette lettre ouverte nous vous demandons,  Monsieur le Maire, de reconsidérer le projet du plateau de la gare dans son intégralité, en concertation avec les habitant·e·s et les associations intéressées.

Courrier du maire (PCF) Jean-Pierre Bosino au président de la République sur la situation en Palestine et à Gaza, et en soutien à l'UNRWA - Montataire, 8 février 2024

le 09 février 2024

Courrier du maire (PCF) Jean-Pierre Bosino au président de la République sur la situation en Palestine et à Gaza, et en soutien à l'UNRWA - Montataire, 8 février 2024

 

 
Montataire, 8 février 2024
 
Palais de l'Élysée
55 rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris

 

 

Monsieur le Président de la République,

Jumelée depuis 1989 avec le camp de réfugié·e·s palestinien·ne·s de Deheisheh près de Bethléem, notre municipalité veut vous dire ici toute son incompréhension, toute son opposition à la position prise par la France visant à suspendre le soutien à l'UNRWA.

Élu·e·s et habitant·e·s de Montataire qui ont pu se rendre à Deheisheh, en Cisjordanie et à Gaza avec le comité de jumelage, sont témoins du travail considérable réalisé par les salarié·e·s de l'UNRWA sans qui la situation des réfugié·e·s serait encore plus terrible.

Rien ne justifie que la France s'aligne encore sur des accusations de dirigeants d'extrême droite Israéliens qui veulent se venger de la décision de la Cour internationale de justice saisie par la courageuse Afrique du Sud, qui met en garde Israël contre les crimes commis à Gaza.

Plus de 28 000 morts depuis le 7 octobre dont une majorité d'enfants, de femmes, de dizaines de milliers de blessé·e·s, disparu·e·s, une situation sanitaire épouvantable, la famine… Comment notre pays peut-il encore se taire ? Comment notre pays peut-il participer à la mise en cause de l'UNRWA ? Comment notre pays ne peut-il condamner avec force ce qui se passe à Gaza mais aussi en Cisjordanie où les colons font la loi, tuent, blessent et terrorisent les populations avec le soutien du pouvoir israélien ? Pourquoi notre pays n'annonce-t-il pas des sanctions contre les dirigeants, ministres israéliens responsables de ce qui est déjà une purification ethnique. Les objectifs des dirigeants israéliens sont clairs, ils veulent faire partir, où ?! les Palestiniens de Gaza. La vie des otages israéliens capturés honteusement par le Hamas, n'importe pas aux dirigeants israéliens, ce qu'ils veulent c'est la disparition du peuple palestinien et ils se servent des crimes commis le 7 octobre par le Hamas, pour avancer dans leur projet annexionniste.

Monsieur le Président, faites entendre la voix de la France, condamnez clairement ce qui se passe à Gaza et en Palestine, exigez un cessez-le-feu, rétablissez le financement de la France à l'UNRWA, prenez des sanctions contre les dirigeants israéliens racistes, extrémistes, qui se rendent coupables de crimes de guerre, contre l'humanité.

Agissez pour la paix, pour une solution politique qui reconnaisse les droits du peuple palestinien à un Etat, aux côtés d'Israël, le droit aux retours des réfugiés. Agissez pour la libération, en vie, des otages Israéliens, mais aussi pour la libération des milliers de prisonniers politiques palestiniens en Israël dont Marwan Barghouti.

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Président de la République, l'expression de mes salutations respectueuses.

Le maire,

conseiller départemental

ancien sénateur,

Jean-Pierre Bosino

 
 
 
 
 
 
Une idée devient une force lorsqu'elle s'empare des masses.