Fédération de l'Aisne du PCF

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Logement des vendangeurs saisonniers. Courrier de Marie-Françoise Sanchez au maire de Banyuls-sur-Mer

le 15 août 2022

Logement des vendangeurs saisonniers. Courrier de Marie-Françoise Sanchez au maire de Banyuls-sur-Mer

Monsieur le Maire,

Je vous ai sollicité par mail le 4 août dernier, à propos des conditions de logement déplorables des vendangeurs de Banyuls, et vous ai transmis le courrier de la CGT, sans que vous ne m’ayez répondu à ce jour.

Pourtant vous vous plaisez à dire dans la presse, qu’il n’est  pas question de loger les saisonniers des vendanges au camping municipal car en 2018 certains se sont mal comportés, ont fait du bruit, ont de chiens, ont invité des amis et dégradé certains équipements !

Pendant des années la présence des vendangeurs s’est passée de manière acceptable et l’année où vous décidez de transformer le statut du camping, afin d’en faire un EPIC qui pratiquera les étoiles et les prix du marché, pour accueillir de nouveaux touristes, ils sont soudainement devenus des sauvages… Permettez-moi d’émettre des réserves ! Admettez-donc que vous voulez faire de Banyuls une ville moins populaire et qu’il vous faut donc « étêter » tout ce qui nuit à cette nouvelle image ! Nouvelle promenade, nouveau Port, nouveaux Parkings, nouveau Camping…

Et dans le même temps votre manière de généraliser est insupportable et discriminatoire.

Moi aussi j’ai entendu dire qu’un viticulteur de Banyuls empêchait ses vendangeurs de boire pour qu’ils n’aient pas besoin de pause « toilettes » après ! Je trouve cette pratique condamnable individuellement, mais je ne me permettrai pas d’en tirer la conclusion que tous les viticulteurs ont la même attitude !

J’aurais aimé que le 1er édile de notre cité ait une attitude plus respectueuse et recherche une solution -comme préconisé par l’art L 340-4-1 du Code de la Construction et de l’Urbanisme- qui tienne compte des réalités de Banyuls et ne soit pas une simple convention avec l’État, déconnectée de ces réalités. Oui les vendanges sont chaque année un peu plus tôt. Oui pour compenser la baisse de leurs revenus les bailleurs s’accrochent à leurs location saisonnières . Oui les propriétaires n’ont pas tous des logements pour leur personnel.

Cela ne justifie pas de se laver les mains des problèmes rencontrés par les saisonniers et de rejeter la faute sur d’autres.

J’ai eu très honte quand j’ai visité les tentes de fortune de certains saisonniers. Sans eau, sanitaires, électricité ce sont des conditions indignes et inhumaines ! Et pour couronner le tout , pour ceux qui sont proches du square des acacias et qui voudraient faire griller et se détendre le soir, il n’y a plus de lumière ! Les riverains ont protesté que la lumière permettait de faire de la musique, de chanter crier… Comme pour le camping municipal, tout ou rien ! La loi parle de 22h pour le bruit, appliquons donc la loi !

J’ai rencontré de jeunes vendangeurs très responsables. Ils viennent de plusieurs pays d’Europe et ils aiment faire les vendanges, malgré la dureté de la tâche. Ils sont heureux de participer à l’élaboration du vin d’exception qu’est le Banyuls et d’apporter ainsi à sa renommée ainsi qu’à celle de notre ville. Ils sont d’ailleurs conscient que sans eux il n’y aurait pas de récolte…

Ils ne demandent pas beaucoup : de la dignité et des conditions d’hébergements minimales !

Que voulez-vous M le Maire ? Liquider le Banyuls, rendre invisibles les vendangeurs ou trouver une solution digne et humaine pour pérenniser son existence ? Une solution collective et qui associe tous les acteurs.

J’ai proposé une table ronde pour qu’après avoir géré l’urgence nous nous engagions dans une démarche plurielle et sans a priori pour trouver une solution stable et humaine pour les années à venir.

Bien sûr il y a les particuliers . Mais ils ne sont pas la seule solution. Nous pouvons aussi rechercher  vers des logements et des installations  inoccupés. Nous pouvons recenser les logements pouvant être proposés par les patrons de la vigne et établir une liste de travaux à effectuer…

Beaucoup de choses peuvent être faites à condition de travailler collectivement avec bien sûr votre opposition, mais aussi avec les syndicats de salariés, d’employeurs, les collectivités territoriales, les services de l’État…

Des solutions peuvent être construites avec de la bonne volonté. Les mettre en œuvre  permettraient d’ailleurs à notre commune de se voir attribuer plus de subventions pour son programme de logement et d’urbanisme !

Mettre en place dès maintenant une structure type table ronde / Comité pour le logement saisonnier me paraîtrait une bonne attitude.

Mais pour l’urgence je partage totalement la proposition de la CGT de trouver un terrain ombragé afin d’y installer leurs tentes et des sanitaires mobiles que le groupement d’employeurs se dit prêt à fiancer. Il est aussi possible de mobiliser, à moindre fais, les équipements sportifs ou culturels sur la commune pour éviter une trop grande promiscuité.

Les vendanges ne durent que 3 semaines. Et lundi le plus gros des travailleurs arrive !

Je suis totalement solidaire de la saisine préfectorale de la CGT.

Nous pouvons collectivement faire des efforts pour permettre un hébergement digne du 21ème siècle et non un hébergement proche de celui des esclaves !

Jusqu’à présent vous avez refusé toutes ces propositions par voie de presse.

Je vous demande de revenir à une position de raison.

Je suis persuadée que la population de Banyuls, avec ses touristes, saura se montrer solidaire de ses vendangeurs !

Je me tiens à votre disposition pour participer à un travail collectif et je resterai attentive à trouver une solution positive pour les vendangeurs.

Cordialement,

M-Françoise Sanchez
Conseillère municipale d’opposition, Banyuls Avenir Citoyen.

Courrier du PCF à la direction de La France insoumise avec copie aux autres formations de gauche et écologistes

le 28 avril 2022

Courrier du PCF à la direction de La France insoumise avec copie aux autres formations de gauche et écologistes

Chères et Chers Camarades,

Dans la dernière période, nos formations se sont rencontrées à de nombreuses reprises pour travailler à un accord en vue des élections législatives du mois de juin.

À cette étape pourtant, nous constatons que les discussions piétinent. Aussi, souhaitons-nous, par ce courrier, attirer votre attention sur les problèmes que nous avons à traiter.

Nous le regrettons d’autant plus qu’un large rassemblement nous paraît tout à fait possible, si nous nous en donnons les moyens, afin de faire élire le plus grand nombre de députés de gauche à l’Assemblée nationale et gagner une majorité nous permettant de gouverner ensemble le pays.

Le 24 avril, si l’élimination de la représentante de l’extrême droite a évité le pire au peuple de France, le meilleur reste à construire.

Emmanuel Macron reconduit à l’Élysée, c’est une nouvelle vague de violences néolibérale et d’injustices sociales et climatiques qui menace notre peuple, symbolisée par le passage à 65 ans de l’âge du départ à la retraite.

Le risque est grand, si une alternative crédible de progrès et de justice sociale ne voit pas le jour, qu’aux élections législatives de juin prochain, une fois encore, le Rassemblement national et ses cousins du parti de Zemmour parviennent à détourner la légitime colère des Françaises et des Français, dans plusieurs dizaines de circonscriptions.

Cette perspective n’a rien d’inéluctable.

La politique de Monsieur Macron est minoritaire dans le pays, et Madame Le Pen a été clairement battue au second tour de la présidentielle.

Notre peuple, le monde du travail, la jeunesse ont besoin d’espoir.

Ils attendent que l’on réponde enfin aux défis de la création d’emplois stables, de l’augmentation des salaires et des pensions, du développement des services publics, de la lutte contre la dictature de la finance, du dérèglement climatique et de la transition écologique, de la refondation démocratique et sociale de la République afin que citoyens et salariés disposent de nouveaux pouvoirs.

Pour répondre à ces attentes, la gauche doit se rassembler et faire de sa diversité une force. Il lui faut avoir pour objectif de refléter et respecter la réalité des opinions de nos concitoyennes et concitoyens qui se sont prononcés en faveur d’un changement progressiste.

Nous avons des différences. Elles ont d’ailleurs constitué une richesse dans l’activité de nos groupes parlementaires respectifs, chacune permettant de résister à la politique du pouvoir et à arracher des avancées pour notre peuple. Les communistes insistent ainsi particulièrement sur les moyens financiers permettant d’atteindre nos objectifs, ainsi que sur les pouvoirs décisionnels dont doivent disposer citoyens et salariés. N’en faisons pas un obstacle, mais faisons-les plutôt vivre comme une richesse. C’est notre volonté.

L’ensemble des forces de gauche a, au total, recueilli plus de 32 % des suffrages exprimés au premier tour de l’élection présidentielle. Il est possible à la gauche réunie de battre simultanément la droite dont Emmanuel Macron a dorénavant pris la tête, et l’extrême droite qu’incarne Madame Le Pen. Celle-ci va tenter de faire élire de très nombreux députés dans la prochaine Assemblée nationale, et y conquérir une majorité de sièges.

Des millions et des millions de nos concitoyennes et concitoyens attendent que la gauche porte désormais l’ambition de cette nouvelle majorité et de ce nouveau gouvernement, pleinement représentatifs de toutes ses composantes et riches de leurs apports respectifs, Jean-Luc Mélenchon en tant que représentant de la formation sortie en tête de la gauche le 10 avril pouvant en prendre la direction.

Nous n’avons pas le droit de décevoir cette espérance. Nous avons, au contraire, la responsabilité de répondre ensemble aux attentes populaires, afin d’entraîner une nouvelle dynamique majoritaire dans le pays.

Le temps presse donc et il nous faut conclure pour partir en campagne afin de remobiliser le peuple de gauche.

C’est la raison pour laquelle nous pensons indispensable de changer de braquet. En clair, d’aller vers une véritable union respectueuse de chacun, d’entendre réellement les propositions que nous avons pour notre part formulées, ainsi que celles qu’ont avancées d’autres formations.

Pour aboutir au plus large rassemblement, il nous appartient en commun de travailler à la construction d’un front, d’un pacte, d’une coalition (peu importe le nom) de toute la gauche, sur la base du pluralisme auquel toutes les organisations concernées affirment être attachées.

Face aux enjeux particulièrement graves que nous avons à affronter, il ne peut en effet s’agir du seul ralliement à votre programme, votre logo, ou votre candidat à la présidentielle.

Nous avons déjà eu l’occasion de vous le dire et Fabien Roussel l’a dit publiquement à de très nombreuses reprises, pour enclencher une véritable dynamique de conquêtes et de victoire, le pacte, la coalition indispensable, doit s’établir sur un document programmatique présentant au pays ce que sera l’action de la nouvelle majorité politique tout au long de la mandature. Ce document, s’il doit évidemment prendre en compte les propositions de La France insoumise à laquelle les électeurs ont donné une responsabilité première à gauche, se devra d’intégrer les apports des autres tendances de l’accord, dont ceux de « La France des Jours heureux », défendus par Fabien Roussel tout au long de la campagne présidentielle.

Tel est le sens de la proposition de contrat de législature que nous vous avons soumis et de la centaine de mesures qu’il comprenait, qui visaient à donner à notre peuple une vision concrète de ce qui pourrait changer immédiatement dans la vie quotidienne avec l’arrivée d’une nouvelle majorité politique et d’un gouvernement qui en serait issu.

Travailler en ce sens peut permettre d’associer au nouvel élan progressiste indispensable les 11 millions de nos compatriotes qui ont voté à gauche le 10 avril, c’est-à-dire les 7,6 millions d’électeurs et électrices qui ont choisi le bulletin de Jean-Luc Mélenchon bien sûr, mais également les 3,5 millions qui ont choisi une autre candidature de gauche. Plus encore, l’objectif doit être de remobiliser les 13 millions d’hommes et de femmes qui se sont abstenus ou ont voté blanc et nul.

Le choix de nos candidates et candidats dans l’ensemble des départements de l’Hexagone doit répondre au même objectif, afin d’assurer la visibilité du pluralisme de la gauche, et de représenter pleinement la démocratie de proximité contre la logique présidentialiste qu’encouragent les institutions de la Ve République. Nos compatriotes s’y montrent particulièrement attachés lorsqu’ils choisissent, chaque fois qu’ils le peuvent, des personnalités dont ils connaissent les engagements de terrain. De plus, des forces citoyennes, n’ayant pas nécessairement de présence nationale, sont également à inclure dans notre rassemblement pour arracher la victoire qui permettra d’arrêter les projets de Monsieur Macron.

En ce sens, nous avons proposé de nous attacher ensemble à la reconduction des députés sortants de toute la gauche engagés dans le combat contre la politique d’Emmanuel Macron. Nous vous avons également soumis une première liste d’hommes et de femmes qui, par leur influence dans les combats emblématiques des territoires, nous paraissent les mieux à même de conduire une bataille de conquête. Celle-ci va nécessiter des efforts considérables, puisque ce sont 289 circonscriptions au moins, qu’il nous faut faire basculer pour disposer d’une majorité au Palais Bourbon, et donc davantage encore dans toutes celles où notre rassemblement peut et doit se qualifier au second tour.

Des rencontres unitaires et citoyennes ont d’ailleurs commencé à se tenir dans de nombreux départements pour construire un élan conquérant dans de nombreuses circonscriptions. C’est une bonne chose.

Au final, l’objectif doit être de donner à chaque force la représentation nationale qui permettra à tous de disposer d’un groupe dans la prochaine Assemblée, et de former sur cette base un intergroupe permettant à nos parlementaires de coordonner leurs actions.

Tel est, à notre sens, la seule manière de relever le défi institutionnel qui contraint les candidats à franchir la barre des 12,5 % des inscrits pour accéder au second tour dans une circonscription, de battre l’extrême droite dans les très nombreuses circonscriptions qu’elle pourrait remporter si la gauche allait à la bataille divisée, d’empêcher dans le même mouvement le pouvoir macroniste d’arracher, une nouvelle fois, une majorité parlementaire entièrement soumise au président de la République au lieu de représenter le peuple.

Tout cela, encore une fois, nécessite de mobiliser de nouveau et de rassembler les électrices et électeurs qui se sont prononcés en faveur de chacune de nos formations au premier tour de la présidentielle.

Pour prolonger les discussions que nos organisations ont eues jusqu’alors dans une configuration bilatérale, nous pensons indispensable que se tienne, dans les toutes prochaines heures, une rencontre plénière entre toutes les formations de gauche disposées à travailler à la constitution d’un tel cadre d’union.

Se mettre ensemble autour de la même table est encore la meilleure manière de construire du commun.

Il y a maintenant urgence à aboutir pour répondre aux aspirations du pays. En l’attente de votre réponse,

Soyez assurés, Chères et Chers Camarades, de nos fraternelles salutations.

Le comité exécutif national du PCF
Jeudi 28 avril 2022

Arrestation de Salah Hamouri : Fabien Roussel écrit au président de la République - 7 mars 2022

le 04 avril 2022

Arrestation de Salah Hamouri : Fabien Roussel écrit au président de la République - 7 mars 2022

Paris, le 7 mars 2022

 

Monsieur le Président,

J'ai appris ce matin que Salah Hamouri avait, une nouvelle fois, été arrêté par l'armée israélienne.

Vous n'êtes pas sans savoir que, depuis des années maintenant, le gouvernement israélien s'acharne sur Salah pour qu'il quitte sa terre natale, la Palestine. Cet acharnement participe de la politique du gouvernement israélien qui consiste à vider Jérusalem de ses habitants palestiniens.

Au mépris du droit international, les autorités israéliennes refusent ainsi que Jérusalem Est devienne la capitale de l'État de Palestine, comme le soutiennent plusieurs résolutions de l'ONU.

La France ne peut continuer à rester silencieuse face au traitement infligé à Salah dont la femme et les enfants sont interdits de séjour en Palestine depuis maintenant des années. Je vous demande d'intervenir pour que ce citoyen français puisse jouir des droits normalement attribués à un citoyen d'un pays démocratique, pour qu'il recouvre la liberté et qu'il puisse vivre là où il le souhaite avec sa famille à Jérusalem, ville où il est né.

Je souhaite savoir quelles dispositions vous entendez prendre auprès des autorités israéliennes pour obtenir la libération de notre compatriote et pour que le droit international soir respecté par l'État d'Israël.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l'expression de mes respectueuses salutations.

Fabien Roussel,

sécrétaire national du PCF

député du Nord

Lettre du bureau de l’Amicale des Vétérans et de la mémoire militante du PCF 66

le 22 mars 2022

Lettre du bureau de l’Amicale des Vétérans et de la mémoire militante du PCF 66

Chères, chers camarades,

Notre bureau départemental s’est réuni le 15 mars dernier. Il a entendu le compte-rendu du Bureau National. Richard Sanchez a insisté sur le nouveau départ de notre campagne présidentielle après le grand meeting du Cirque d’Hiver à Paris et le ralliement de quatre petites formations progressistes et de personnalités connues à notre candidat.

Il marque un pas important dans la dynamique de campagne. Il annonce la constitution d’un « conseil national pour la République » qui rassemblera les personnalités militantes, politiques et syndicales qui s’engagent dans cette campagne. Il donnera à voir la diversité du rassemblement et l’espoir qu’il porte.

Jacky Pugnet rappelle les diverses initiatives prises depuis ce début d’année et propose quelques pistes d’action auxquelles la discussion permet de rallonger la liste potentielle. L’envoi de cette lettre aux membres de l’Amicale et la préparation de 2 conférences–débat en 2022 :

  • L’une avec José Fort, sur l’opération Boléro. Nous prendrons contact avec les anciens guerilleros espagnols.
  • Une autre à l’automne, avec l’historien qui a écrit « 38-41 : l’État contre le communisme ».
  • Un travail sur les 2 zones d’occupation, ainsi que la commémoration de la Retirada, si possible avec les J.C.
  • Une étude sur la réindustrialisation du département (voir Jean Vila, les élus, Georges Sentis, l’IHS (Institut de l’Histoire Sociale de la CGT) etc…)
  • Une recherche sur les luttes syndicales paysannes entre 1930 et 1939.

Tout ceci n’étant pas limitatif.

Nous voici donc à 3 semaines du 1er tour. Le bureau insiste auprès des camarades vétérans pour qu’ils prennent toute leur place dans la bataille des présidentielles.

Même pour ceux qui se déplacent difficilement, un travail important peut être fait auprès de la famille (y compris les jeunes), des amis (y compris dans les discussions « sénatoriales » de village), du quartier. Nous pourrons y gagner des voix précieuses.

Pour ceux qui sont valides, n’hésitez pas à prendre contact avec vos cellules ou sections pour être présents aux bureaux de vote. La présence, à certains moments clés de la journée des vieux camarades connus peut être intéressante.

Se battre jusqu’au bout pour éviter le piège tendu dans le cadre des présidentielles pouvant aboutir à un vote utile pour un autre candidat de gauche. Le seul vote utile pour l’avenir, c’est le vote Fabien Roussel.

Bonne lecture et bonne fin de campagne. Bien fraternellement.

Le président
Jacky Pugnet

Lettre aux camarades de l’Amicale des Vétérans et de la mémoire militante

le 22 mars 2022

Lettre aux camarades de l’Amicale des Vétérans et de la mémoire militante

Chère, cher camarade,

Il reste un peu moins d’un mois avant le premier tour de l’élection présidentielle. Après la réunion du bureau national le 11 mars, nous appelons les camarades à multiplier les rencontres auprès de leurs voisins, familles, amis, et dans les comités des jours heureux.

Aujourd’hui, Fabien Roussel mène une campagne inédite, dynamique. Il faut porter une voix forte pour la paix en affirmant notre solidarité avec le peuple ukrainien, condamner le choix de la guerre. Faire connaître notre proposition de conférence paneuropéenne pour la paix réunissant l’ensemble des pays européens avec l’Ukraine et la Russie.

Macron veut tirer les marrons du feu. Dans sa lettre, il se dit le protecteur des Français mais prône un nouveau recul de l’âge du droit à la retraite et la baisse des impôts qui profitera aux plus riches. Les positions originales que Fabien Roussel a portées sont plus que jamais d’actualité pour protéger notre peuple de l’inflation et des spéculations créées par les profiteurs de guerre. Le combat pour la paix est indissociable de notre campagne pour rassembler le plus possible autour de Fabien. Nous devons le faire dans toutes les rencontres que nous pouvons avoir. Pour l’avenir de la jeunesse, l’emploi, les salaires, les retraites, la transformation de notre mode de production, l’agriculture, l’égalité femmes/hommes, les services publics, une république sociale, laïque et démocratique, les équilibres naturels et écologiques, points forts de nos propositions.

Le concept de vote utile est mensonger. Le vote efficace c’est celui pour notre candidat. Son projet est audacieux, il répond aux préoccupations quotidiennes des français. C’est le vote pour une gauche populaire, républicaine, une gauche sincère, un vote d’avenir pour que dès demain les intérêts du monde du travail et de la création aillent de l’avant.

Nous devons dans les jours qui restent avant le premier tour élargir nos contacts, avec les nouveaux venus qui nous soutiennent et font campagne pour nous, avec les hésitants et ceux qui voudraient s’abstenir, et qu’il faut absolument convaincre, avec les jeunes que nous défendons si fort.

Reçois, chère camarade, cher camarade, nos amicales salutations.

Le bureau national de l’Amicale

Appel de Serge Macudzinki et de 16 élu·e·s saint-maximinois·es à voter Fabien Roussel - Saint-Maximin, 14 février 2022

le 15 février 2022

Appel de Serge Macudzinki et de 16 élu·e·s saint-maximinois·es à voter Fabien Roussel - Saint-Maximin, 14 février 2022

 

Co​urrier de Serge Macudzinki, maire de Saint-Maximin, aux habitant·e·s

 

À Saint-Maximin, le 14 février 2022

 

Madame, Monsieur,

Chers concitoyens,

En plus de 40 ans de mandat, j'ai toujours tenu à respecter un principe : celui de la transparence vis-à-vis de mes concitoyens.

Aujourd'hui, je viens vous informer que je suis dans la liste des maires qui parrainent officiellement la candidature de Fabien Roussel à l'élection présidentielle d'avril.

À cela, deux raisons majeures :

  • À l'heure des crises climatiques et énergétiques inéluctables, je pense qu'il y a urgence à rompre avec ce capitalisme mondialisé qui menace la nature et sa biodiversité, et qui maltraite l'humain. Pensons à ces 12 millions de personnes qui vivent en France sous le seuil de pauvreté ! Fabien Roussel est clair sur ce point.
  • À l'heure où les milieux populaires, les salariés dans leur grande majorité ont perdu confiance en ces femmes et hommes politiques, qui, d'une certaine gauche aux extrêmes droites, ne sont que les valets de firmes multinationales et de la grande finance sans patrie, il y a urgence à recréer une gauche populaire, authentique, à l'écoute des citoyens, porteuse de l'idéal d'une République sociale, démocratique et laïque.

Fabien Roussel, élu d'une ville du Nord, représente cette volonté de grande nécessité pour l'avenir de notre pays : ressusciter une gauche fière de ses valeurs, avant tout au service du peuple. Fini les trahisons de cette soi-disant gauche réformant le code du travail sous la dictée du MEDEF (grands patrons), sacrifiant les services publics au nom de la libre concurrence (voir l'état de la Poste !), et réduisant les dépenses publiques dont on peut mesurer les conséquences sur les hôpitaux !!

Renouons avec Fabien Roussel, aux grands moments de progrès social, avec cette République laïque et sociale de Jean Jaurès, avec le « Front populaire » et ses avancées (congés payés, semaine de 40 heures...), avec le Conseil National de la Résistance et son programme (la Sécurité Sociale, la retraite...). Oui ! Osons rêver à « des jours heureux ».

On peut concilier développement et environnement, pour cela : énergies renouvelables et nucléaires doivent être sous la maîtrise de la Nation.

La coopération internationale n'exclut pas de revenir à une réindustrialisation de la France, avec un pouvoir accru des travailleurs dans les entreprises.

Il faut reconstruire les services publics : santé, sécurité, éducation, culture, accès aux transports, au logement social, sécurité sociale et retraite à 60 ans.

Il faut augmenter les salaires pour une vie digne, l'impôt doit être progressif et être un levier de répartition et de solidarité.

Il faut redonner aux communes toute leur place comme maillon essentiel de la démocratie et du vivre ensemble.

Il faut en finir avec ces territoires, ces quartiers abandonnés.

Il faut en finir avec cette inégalité hommes-femmes, etc.

Le programme de Fabien Roussel est projet d'avenir pour notre pays, de fidélité au peuple, de refus de se soumettre aux puissances financières, il est conforme à l'intérêt national et de portée universelle.

Il est urgent, pour l'intérêt de notre pays, que nous redonnions, ensemble, une gauche authentique au service d'une République sociale, écologique et laïque.

 

Le Maire,

Serge Macudzinski

Amicale des Vétérans et de la mémoire du PCF66. Vœux et perspectives immédiates

le 11 janvier 2022

Amicale des Vétérans et de la mémoire du PCF66. Vœux et perspectives immédiates

Chères, chers camarades,

L’année 2022 débute, et je voudrais, au nom du bureau départemental de l’Amicale, souhaiter à chacune et chacun d’entre vous une année bien meilleure et moins contrainte que celle que nous venons de connaitre. Au-delà des vœux personnels que nous formulons ici, notre souhait le plus cher est de retrouver ensemble une vie sociale normale, des succès syndicaux et politiques, bref de retrouver l’espoir et le plaisir de militer dans le bonheur et de faire avancer les choses. Soyons positifs et cessons de rester dans la morosité ambiante. Espérons que les graines semées lors de notre combat de cette période permette un résultat honorable de notre candidat Fabien Roussel (ce qui signifierait  une reconquête des idées communistes) et de bons scores aux législatives.

Appel

J’en profite pour lancer un appel à tous. Notre bureau de décembre a pris la décision de lancer la mise en place d’un « comité des jours heureux » transversal des Vétérans afin de participer pleinement auprès de la population et particulièrement des personnes âgées, à la grande bataille électorale qui nous attend.

Nous souhaiterions que le maximum d’entre vous rejoigne notre appel pour un soutien massif à notre candidat à la présidentielle et à nos camarades communistes (ou de gauche) qui se présentent aux législatives.

Faites nous savoir très rapidement, par internet ou téléphone, que vous êtes signataire de cet appel, soit auprès de l’un de nous (Jacky Pugnet, Richard Sanchez, Yvette Lucas ou Dominique Gerbault) soit directement auprès de Frédérique à la fédération.

Initiative

Enfin, sachez que notre première initiative en ce mois de janvier, réside dans une rencontre-dédicace, ce jeudi 20 janvier à 17h à la fédération, avec l’historien Richard Vassakos qui présentera et dédicacera son livre : « La croisade de Robert Ménard : une bataille culturelle d’extrême-droite » paru en 2021. Il y décortique la perversion démagogique de l’Histoire à laquelle se livre ce personnage qui se sert de sa position de maire ultra-droite de Béziers pour servir sa vision politique, tout en dénigrant les vrais historiens : un condensé de révisionnisme pervers et dangereux.

À très bientôt et fraternellement à vous toutes et tous.

Jacky Pugnet
Le président départemental de l’Amicale

Adresse de Fabien Roussel aux salariés du transport de personnes en Ile-de-France

le 05 décembre 2021

Adresse de Fabien Roussel aux salariés du transport de personnes en Ile-de-France

 

Le secteur du transport de personnes en Île-de-France subit des attaques tous azimuts de la part du patronat :

dénonciation de l'accord sur les 35h, filialisation des activités et extinction du Statut du personnel à la RATP, remise en cause de conventions d'entreprises chez Transdev ou chez Kéolis.. Elles connaissent des réponses fortes chez les salariés avec des mobilisations et des mouvements de grèves (plus de 7 semaines chez Transdev !) qui traduisent l'inquiétude qui monte car ces attaques sont les conséquences du grand Big Bang qui se prépare dans ce secteur : l'ouverture à la concurrence voulue par le gouvernement avec sa Loi d'Orientation des Mobilités et par Valérie Pécresse à la tête d'IdFM.

Ce plan s'inscrit parfaitement dans un projet plus global impulsé par les droites libérales et conservatrices ces 30 dernières années et accéléré par Emmanuel Macron.

Cette croyance issue du dogme libéral conduit à tout livrer au sacro-saint marché, même quand ça devient absurde à plusieurs titres :

·    La concurrence dans les transports publics va en fait se résumer à une concurrence entre la RATP et ses filiales de droit privé, Keolis, filiale de la SNCF, et Transdev, filiale de la Caisse dépôts, c'est-à-dire exclusivement des entreprises publiques ou filiales de structures publiques qui vont donc dépenser plus d'argent public pour se mener une guerre absurde !

·       Cette concurrence n'en est de fait pas une puisque l'usager ne « choisira » pas son bus le matin, il ne pourra pas « changer de marque » si la qualité de service ne lui convient pas : il aura pendant 5 ans les bus de l'entreprise qui aura remporté l'appel d'offres, quels que soit la qualité de service, la régularité ou l'état des bus.

·     Cette concurrence ne rendra pas les transports « moins chers » comme le prétend Pécresse, puisqu'aux coûts de fonctionnement, il faudra maintenant ajouter les marges des actionnaires. II n'y a qu'à voir d'autres secteurs ouverts à la concurrence pour constater que les tarifs n'ont fait qu'exploser (autoroutes, gaz, électricité, etc...)

·     Pire encore, IdFM va devoir racheter les infrastructures, ateliers et matériels roulants qui appartiennent à la RATP et à la SNCF. Ce rachat va coûter, selon toute vraisemblance plusieurs milliards d'euros qui devront sortir de la poche de la région, et donc du contribuable. Voilà une drôle de conception de « faire des économies grâce à la mise en concurrence » !

DISONS-LE CLAIREMENT, L’OBJECTIF EST AILLEURS :

c’est d’abord et surtout les salariés qu’on met en concurrence !

Voyons un peu quel va être le schéma de l’ouverture à la concurrence : les infrastructures et les matériels roulants seront mis par IdFM à disposition de l’entreprise gagnant le marché, les tracés des lignes existent déjà et donc les usagers avec, et enfin les personnels seront automatiquement transférés vers l’entreprise remportant l’appel d’offres. Où est le fameux « esprit entrepreneurial » tant vanté par la droite ? Tout arrivera comme par magie dans l’assiette de celui qui remportera le marché.

On pourrait imaginer qu’une concurrence « saine » se ferait sur la qualité de service, l’efficacité de la maintenance, le choix et la qualité du matériel ou les tarifs des fournisseurs de carburants mais ce n’est visiblement pas le schéma retenu par le gouvernement et par la direction d’IdFM : quelle que soit l’entreprise emportant le marché, ce seront les mêmes bus, le même tracé, les mêmes personnels.

La seule variable d’ajustement sera donc l’organisation du travail et donc derrière in fine les conditions de travail et de rémunération des personnels. L’objectif est d’abaisser toujours plus le « coût du travail ». Valérie Pécresse qui cherche à accélérer la privatisation des transports publics en Ile-de-France réclame par exemple l’allongement du temps de travail pour tous les salariés du secteur.

JOUER AU CHAMBOULE-TOUT TOUS LES 5 ANS : pas si amusant…

Au lieu d’une plus grande efficacité économique, le secteur sera en fait plongé dans une perpétuelle course au dumping social, tous les 5 ans, à chaque appel d’offres avec transfert automatique des personnels vers la nouvelle entreprise et révision à la baisse des accords d’entreprises.

Parallèlement, cette ouverture des réseaux à la concurrence sert de prétexte au démantèlement de l’entreprise publique RATP, dont les activités sont progressivement transférées dans des filiales de droit privé. C’est la liquidation d’un patrimoine collectif au profit d’un seul modèle : tout au privé !

Pour couronner le tout et s’assurer que les salariés n’entravent pas la mise en place de ce schéma, les réseaux seront éclatés en plusieurs dizaines de lots (entre 12 et 17 lots pour le réseau bus RATP par exemple) qui seront ouverts à la concurrence de manière échelonnée pour s’assurer de ne pas avoir un front uni des salariés concernés mais pouvoir grignoter petit à petit l’ensemble.

ALORS QUE FAIRE ?

Nous avons un projet cohérent tourné vers les salariés et les usagers

Face à ce chaos annoncé, nous communistes opposons le choix d’une revitalisation du service public de transport, besoin fondamental pour les Franciliens :

Nous proposons un Statut unifié de haut niveau et des conditions de travail alignées sur le « mieux-disant » social pour ses salariés, quelle que soit leur entreprise. C’est la seule garantie possible pour qu’ils ne soient pas perdants à chaque changement d’entreprise exploitante de leur réseau.

Il faut ensuite de nouvelles ressources pour le financement du service public, fondées sur la mise à contribution des profits des grandes entreprises.

Les élus communistes de la Région mènent depuis des années une bataille dans ce sens ; alors qu’IdFM se retrouve aujourd’hui en cessation de paiement, il est temps de mettre en œuvre les solutions qu’ils proposent.

Enfin, le transport public, comme du reste l’ensemble des services publics, doit s’émanciper de la soumission au marché. Cela passe par un changement radical de la législation, au plan national, mais aussi européen, dans le cadre d’une profonde refondation de l’Europe que je propose. Le modèle libéral, avec la multiplication des sociétés exploitantes qu’il entraîne, est une source de dysfonctionnements et de gaspillages : moins d’effet réseau et de coordination des dessertes, moins de réactivité en cas de défaillance d’un mode de transport, moins de mutualisation des ressources. Si on veut l’efficacité économique et sociale, il faut faire tout le contraire : aller vers un monopole public géré démocratiquement par les représentants de la population, les usagers et les salariés.

Financement de la LGV Grand Projet Sud-Ouest. Courrier des élus communistes

le 17 novembre 2021

Financement de la LGV Grand Projet Sud-Ouest. Courrier des élus communistes

Courrier de Beauvais Osons l'Avenir adressé à Mme Cayeux, maire de Beauvais, concernant le mouvement social des agent·e·s de la collectivité - 10 novembre 2021

le 11 novembre 2021

Courrier de Beauvais Osons l'Avenir adressé à Mme Cayeux, maire de Beauvais, concernant le mouvement social des agent·e·s de la collectivité - 10 novembre 2021

Courrier adressé à la maire LR/LREM de Beauvais par Thierry Aury (PCF) et ses collègues du groupe d'oppositon Beauvais Osons l'Avenir, concernant les agent·e·s de la Ville de Beauvais et de l'Agglomération du Beauvaisis, en grève le 8 novembre.

 

 

 
 
 
 
 
 
Une idée devient une force lorsqu'elle s'empare des masses.