Fédération de l'Aisne du PCF

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Union syndicale des retraités CGT 66. Adresse aux maires et élu-es des communes des Pyrénées Orientales

le 28 septembre 2021

Union syndicale des retraités CGT 66. Adresse aux maires et élu-es des communes des Pyrénées Orientales

Mise en place de la gestion de la crise sanitaire. Courrier de la CGT 66 au Préfet

le 01 septembre 2021

Mise en place de la gestion de la crise sanitaire. Courrier de la CGT 66 au Préfet

Pour en finir avec l'omertà sur la stèle O.A.S au cimetière du Vernet à Perpignan

le 24 juin 2021

 Pour en finir avec l'omertà sur la stèle O.A.S au cimetière du Vernet à Perpignan

Lettre ouverte à
M. Aliot, maire de Perpignan,
MM. Pujol et Alduy, anciens maires,
et aux membres du conseil municipal de Perpignan élus en 2001

Le 5 juillet 2003, dans le cimetière municipal du Haut-Vernet, une stèle était inaugurée en présence de 1.500 personnes, du maire adjoint J.M. Pujol représentant le maire J.P. Alduy, mais sans médias.

Cette stèle est dédiée aux trois membres des sinistres commandos Delta de l'O.A.S. -dont leur créateur Degueldre- et au chef du commando de l'attentat du Petit-Clamart contre le président de Gaulle, fusillés comme terroristes. Elle comporte en outre les noms de tous les membres de l'O.A.S. morts « au combat » (selon la définition O.A.S du « combat »).

Elle a été dressée par une association, l'ADIMAD, alors exclusivement constituée d'anciens membres de l'O.A.S. condamnés et incarcérés - comme factieux, auteurs d'actes de terrorisme ou pour subversion.

Ce n'est que deux ans plus tard, à la suite d'une implantation quasi identique à Marignane, que la presse, en l'occurrence nationale, a révélé l'existence de la stèle de Perpignan : Le Monde et l'Humanité le 17 juin 2005, Libération le 18 juillet etc. Dès août 2005, le président national du MRAP réclamait (entre autres) du préfet des Pyrénées-Orientales et du maire de Perpignan l'interdiction de toute « nouvelle manifestation » des ex-membres de l'O.A.S. chaque 7 juin devant leur monument.

La « découverte » locale de cette stèle n'en serait faite, même selon le spécialiste perpignanais du « nostalgérisme », qu'en février 2006, et les hommages annuels 3 mois plus tard(*). C'est dire combien les Perpignanais ont été informés par leurs élus.

Depuis 18 ans, les habitants de Perpignan sont toujours tenus dans la plus totale ignorance du cadre juridique ayant permis une cession de domaine public municipal à une association d'anciens condamnés de l'O.A.S. Pour quelle durée ? Dans quelles conditions, par exemple financières « d’acquisition » ? Les édiles de Perpignan avaient-ils alors connaissance de l'hommage que cette stèle rendrait aux commandos Delta de l'O.A.S ? L'ADIMAD a-t-elle depuis respecté les termes de la convention avec la Ville ?

Depuis 2003, l'ADIMAD a fusionné (et a même fait à son tour l'objet d'une sorte de « putsch »). La cession par la Ville en est-elle toujours valide ?

Autrement dit : combien de temps les Perpignanais devraient-ils encore supporter cette infamie en étant tenus dans la plus totale ignorance de ses clauses ?

Le maire R.N. actuel, assez « politique » pour ne pas honorer publiquement ce monument (contrairement à certains proches ou ex-très proches) jouera-t-il la transparence sur le dossier et permettra-t-il aux Perpignanais, enfin, de savoir pourquoi, comment et pour combien de temps cette stèle leur a été imposée sans débat public et sans information ?

L'ex-maire (à l'époque UMP ?) qui a négocié ou entériné cette cession, et son successeur UMP-LR qui n'a pas hésité ensuite à déposer des gerbes officielles sur une stèle O.A.S., expliciteront-ils un jour les modalités de leur accord très discret avec quelques jusqu'au-boutistes de l'Algérie française ?

Ou, pour en finir avec l'omerta politique locale sur les conditions de cette érection, des conseillers municipaux élus en 2001, majoritaires ou des deux oppositions -listes de l'UMP Barate ou PS, PCF, Verts etc. de Cansouline-, auraient-ils des révélations à faire à leurs concitoyens ?

Le Comité de Vigilance Antifasciste des Pyrénées-Orientales (C.V.A. 66)

(*) « (…) Une stèle OAS dans le cimetière nord de Perpignan ? Nous sommes le 2 février 2006, l'information que viennent de nous livrer Patrick Lecroq du [MRAP] et Anne Gaudron de la [LDH] a fait l'effet d'une claque. Avec eux il y a là [LCR - ARAC - Survie - PCF] (…) Nous en ignorions tout : de quand datait-elle ? (…) » Roger Hillel, La triade Nostalgérique, Alter ego éditions, 2015, p.19. « (…) En mai 2006, nous apprîmes que le 7 juin de chaque année, (…) les affidés organisaient un rassemblement devant le cimetière nord avant de se rendre en cortège jusqu'à leur stèle pour y déposer des gerbes (…) » (p.26).

Adresse aux vétérans du P.C.F.

le 07 mai 2021

Adresse aux vétérans du P.C.F.

Chère, cher camarade,

Peut-être as-tu reçu par internet un long courrier électronique avec en tête à plusieurs reprises le sigle du Parti. Ce courriel, non signé, comporte trois documents : celui adopté par la Conférence Nationale des 10/11 avril dernier, le bulletin de vote qui en a résulté et qu'utiliseront les communistes en fin de semaine, enfin y est joint prenant ainsi le même caractère d'officialité, un long argumentaire de 9 pages en faveur de l'option 2 (29,44% des voix) opposée à une candidature communiste à la prochaine présidentielle et appelant à nous ranger derrière quelqu'un d'autre.

Cette démarche visant à faire pression sur les adhérent-e-s en semant la confusion n'est pas acceptable. Nous privilégions le débat démocratique dans nos instances (cellules, sections, fédérations) et nous nous félicitons de la grande réussite que fut à ce titre la conférence nationale. Celle-ci, au terme d'un débat de grande qualité, a décidé à 66 % des délégué-e-s de porter la proposition d'une candidature communiste à l'élection présidentielle et à 75 %, que cette candidature soit incarnée par Fabien Roussel, notre secrétaire national.

Cette conférence constitue ainsi, pour notre parti comme pour l'ensemble de la gauche, un grand succès démocratique et politique, que ne peuvent mettre en cause des manoeuvres visant à en affaiblir la portée.

J'ai la conviction profonde que c'est avec ces principes démocratiques chevillés au corps, que chacune et chacun d'entre nous aura à cœur d'aller voter. L'enjeu est majeur et appelle une participation massive des communistes.

Ceci étant précisé, j'espère vivement que tu as pu passer au mieux ces mauvais jours de pandémie et qu'il en est de même pour ta famille et tes proches.

Dans de nombreux départements, nos amicales ont poursuivi une activité notable, compte-tenu des circonstances. Après de belles initiatives sur le centenaire du Pari, d'autres se préparent pour le cent-cinquantenaire de la Commune.

Je pense pouvoir réunir le bureau début juin, et nous déciderons d'une "Lettre aux Vétérans".

Te souhaitant une excellente santé, reçois, chère, cher camarade, mes plus fraternelles salutations.

Richard Sanchez
Secrétaire Général de l'Amicale des Vétérans du P.C.F.

Poursuites contre Vanessa Mendoza-Cortes. Lettre ouverte du collectif Droits des Femmes 66 à Emmanuel Macron, co-prince d’Andorre

le 13 avril 2021

Poursuites contre Vanessa Mendoza-Cortes. Lettre ouverte du collectif Droits des Femmes 66 à Emmanuel Macron, co-prince d’Andorre

Monsieur le Président de la République, co-prince d’Andorre,

Le Collectif droits des Femmes 66 (CDDF66) demande l’abandon des poursuites du gouvernement d’Andorre pour diffamation contre Vanessa Mendoza-Cortes, Psychologue et Présidente de l’association andorrane « Stop Violences » qui a évoqué les préoccupations en matière de droits des femmes et des filles andorranes devant un comité de l’ONU en 2019. Cette association milite pour la dépénalisation de l’avortement et plus de droits reproductifs.

L’Andorre est l’un des derniers pays au monde où l’avortement est interdit en toutes circonstances.

Le gouvernement d’Andorre a porté plainte pour fausse accusation, affirmant que sa bonne réputation avait été compromise. Vanessa Mendoza Cortes a été inculpée en 2020.

Mercredi 17 février 2021 Vanessa Mendoza-Cortes a été appelée à déposer devant le tribunal d’Andorre et est en attente de son procès pour « atteinte contre la nation ». Elle risque jusqu’à 4 ans d’emprisonnement et une amende pouvant atteindre 30.000 €.

« Le fait de poursuivre une défenseure des droits humains respectée en raison de son travail légitime et de sa participation à une réunion d’experts d’un organe de l’ONU constitue un acte d’intimidation scandaleux et une tentative de musellement de la liberté d’expression », a déclaré Monica Costa, responsable du travail de campagne à Amnesty international.

Nous pensons que la France est concernée par cette affaire du fait que vous êtes Monsieur le Président Co-prince d’Andorre. Nous doutons que vous puissiez rester insensible face à cette situation.

Nous soutenons l’association « Stop Violences » pour leur travail en matière d’amélioration des droits des femmes et des filles et demandons aux autorités d’Andorre de retirer les charges qui pèsent sur sa Présidente Vanessa Mendoza-Cortes.

Nous espérons avoir une réponse de votre part nous informant de votre prise de position et du soutien que vous pourriez apporter à cette association, aux femmes et aux filles vivant en Andorre.

Le Collectif droits des Femmes 66

Le Collectif Droits Des Femmes 66 est composé des organisations associatives, politiques et syndicales suivantes : APEX, ASTI, ATTAC, CGT, CNT, EELV, Femmes Solidaires, FSU66, Idem Genre, LDH, LGBT+66, MJF, MRAP 66, NPA, PCF, Planning Familial, Solidaires.

L'urgence d'une « table ronde » avec les représentant·e·s des salarié·e·s de Hermes Boissons (ex-Tropicana), inquiet·ète·s pour leur emploi - Hermes, mars 2021

le 01 avril 2021

L'urgence d'une « table ronde » avec les représentant·e·s des salarié·e·s de Hermes Boissons (ex-Tropicana), inquiet·ète·s pour leur emploi - Hermes, mars 2021

Jean-Michel Cuvillier, secrétaire de la section PCF de Bresles, a apporté le 25 mars le soutien des communistes aux salarié·e·s de Hermes Boissons, en grève à l'appel de la CGT depuis le lundi 22 mars. L'inquiétude est en effet grande dans cette entreprise, qui tourne actuellement au ralenti - du chômage partiel vient d'être mis en place. La crise sanitaire n'explique peut-être pas tout, notamment les problèmes de trésorerie. En effet, les méthodes des fonds vautours ne sont pas à exclure, comme chez Office Depot actuellement.

En 2018, cette entreprise, Tropicana Hermes, appartenant au groupe US Pepsico, a été vendue au fonds allemand Navigator Capital, et était renommée Hermes Boissons. En octobre 2019, un ancien de Navigator Capital, Tom François, mettait la main dessus.

La production s'est effondrée, Pepsico arrive au terme de son contrat de trois ans d'engagement à passer commande à Hermes boissons, une machine de dernière technologie est à l'arrêt… L'entreprise a beau avoir été sélectionnée dans le cadre de l'opération gouvernementale « France Relance », l'inquiétude est grande chez les salarié·e·s de voir cette entreprise, productrice de jus depuis plus de cent ans, fermer très rapidement.

 

 

Participez aux caisses de grève : faites un CHÈQUE DE SOUTIEN !

  • à l'ordre de « ADF-PCF »
  • en indiquant au verso « Caisses de grève Hermes Boissons »
  • et envoyez-le à « PCF Oise - 8, rue de Beauvoisis - 60100 Creil »

Nous reverserons le montant aux caisses de grève (ou à la caisse de grève spécifiée)

Vous bénéficierez ainsi, si vous êtes imposable, d'une déduction fiscale équivalente à 66 % de la somme versée (l'occasion de verser 3 fois plus aux caisses de grève !)

Vous pouvez aussi verser à la cagnotte Leetchi

(mais vous ne bénéficierez pas alors de déduction fiscale) :

https://www.leetchi.com/c/soutien-aux-grevistes-de-hermes-boissons

 

Courrier du député PCF Hubert Wulfranc au ministre de l'Économie Le Maire : « L'État doit s'engager pour Office Dépôt »

le 27 mars 2021

Courrier du député PCF Hubert Wulfranc au ministre de l'Économie Le Maire : « L'État doit s'engager pour Office Dépôt »

 

 

Commémoration du 19 mars 1962. Courrier de Jean Vila, Maire de Cabestany à Louis Aliot, Maire de Perpignan

le 22 mars 2021

Commémoration du 19 mars 1962. Courrier de Jean Vila, Maire de Cabestany à Louis Aliot, Maire de Perpignan

Lettre de l'Amicale des Vétérans et de la mémoire du PCF66

le 28 janvier 2021

Lettre de l'Amicale des Vétérans et de la mémoire du PCF66

Courrier de Jean-Pierre Kaminker à la FCPE 66. À propos de l’absence d’un professeur de Français au lycée Arago de Perpignan

le 14 janvier 2021

Courrier de Jean-Pierre Kaminker à la FCPE 66. À propos de l’absence d’un professeur de Français au lycée Arago de Perpignan

Chère FCPE 66,

J’ai perdu depuis longtemps la qualité de parent d’élève, et donc d’adhérent à votre association, mais je continue de m’intéresser au sort de l’école publique, comme ancien du métier (lycées, Université de Perpignan, IUFM), comme syndicaliste, et comme militant communiste.

Je me crois autorisé à vous témoigner mon soutien, ayant lu sur le site du Travailleur Catalan votre communiqué de presse, et votre Lettre ouverte à la Rectrice. Vous avez raison de saisir le public de cette situation désastreuse, que vous imputez à la défaillance d’un professeur, et bien davantage à l’incurie du Rectorat : ces trois classes de première laissées à l’abandon, l’année du bac de français. Il ne m’était pas possible ce mardi matin de participer au rassemblement auquel votre communiqué appelait le public, mais je serais heureux d’avoir connaissance de la pétition qui devait y être présentée ; et de la signer si cela peut se faire par la voie électronique, si du moins, comme je l’espère, je souscris à son contenu.

À cet égard, je ne peux pas vous cacher un regret : dans votre Communiqué de presse comme dans la Lettre ouverte vous invoquez l’égalité des chances comme une norme en vigueur de nos jours au sein de l’institution, si bien que le cas d’espèce sur lequel vous intervenez serait un écart par rapport à cette norme. Mais ne pensez-vous pas que c’est faire un cadeau à Macron et à Blanquer, qui se gargarisent en toute occasion de ce vocable trompeur ?

Si elle existait, en France, cette égalité des chances, au jour d’aujourd’hui, c’est la statistique qui le dirait : dans une population donnée, par exemple les élèves des grandes écoles, on mesurerait la présence des individus issus d’une famille d’ouvriers ou d’employés, et cet effectif se trouverait proportionnel à celui des ouvriers et des employés dans le tout de la société française. On sait ce qu’il en est.

Qu’on me comprenne bien : agir pour réduire l’inégalité des chances, c’est évidemment un impératif pour toute force sociale se voulant émancipatrice ; mais brandir l’égalité des chances comme un principe agissant, tant que la société est une société de classes, c’est mystifier le public. Pétain l’a fait en son temps, et bien d’autres après lui. Je crois que vous devriez laisser ce mot d’ordre à Macron et à Blanquer ; il véhicule hypocritement l’individualisme capitaliste. Tendant à faire croire à chacun de nos jeunes que son avenir ne dépend que de lui seul, il émousse la conscience des causes communes.

Salutations républicaines,

Jean-Pierre Kaminker

 
 
 
 
 
 
Une idée devient une force lorsqu'elle s'empare des masses.